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Critique de tchouk-tchouk-nougat


Depuis mille ans L'Inys vit en paix sous le règne matriarcal de la famille Berethnet. Mais pour la reine Sabran IX cette période touche à sa fin. Les dragons se réveillent dans les entrailles de la terre.
De l'autre côté du monde, à l'est, Tané s'entraîne dur pour accomplir son rêve et chevaucher les incroyables dragons de mer qui protègent les côtes de son pays.

Le prieuré de l'oranger est un beau pavé de 1000 pages orné dune splendide couverture qui attire tout de suite le regard dans le rayon fantasy de la librairie.
L'histoire se déroule dans un univers médiéval fantastique plutôt inspiré des cours européennes pour ce qui est de l'ouest et franchement inspiré du japon médiéval pour ce qui est du royaume de l'est.
Les personnages principaux sont trois femmes fortes : Sabran, Ead et Tané.
La reine Sabran est un personnage qui évolue beaucoup mais pas forcément de manière très subtile. Au départ elle est capricieuse et infantile. Heureusement son caractère s'améliore et s'affermit par la suite. Ead, qui se fait passer pour une dame de compagnie, est au départ plus mystérieuse mais aussi beaucoup plus déterminée. Tané est une jeune femme plein de doutes et de courage. Elle avait un fort potentiel mais elle est moins mise en lumière. Isolée sur son île, elle reste longtemps en dehors du récit.
Résolument féministe, l'histoire laisse peu de place aux hommes. Un peu plus d'égalité n'aurait pas nuit à l'affaire mais il est aussi plaisant de montrer une autre vision de la fantasy.
Riche en complots, en rebondissements et en action, ce roman se lit très bien et il y a peu de longueurs pour un volume de cette taille que l'on apprécie de dévorer dune traite. Néanmoins je trouve que certains points ne sont pas développés à leur juste valeur et qu'une fois le livre refermé je n'ai pas eu la réponse à toutes mes questions.
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