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Critique de Iboo


Quand j'étais môme, mon père m'avait raconté cette anecdote (qui ne se trouve pas dans le présent livre) :
Bernard Shaw étant un homme qu'il était de très bon goût de compter parmi ses fréquentations, tout le beau monde se l'arrachait. C'était à qui pouvait se targuer de le recevoir dans son salon.
C'est ainsi qu'un jour une dame de la haute société, lui envoie un bristol :
"Madame la comtesse de "Tartempion Machin Truc" sera chez elle jeudi à 17 h"
Bernard Shaw lui a retourné son invitation avec la mention :
"Bernard Shaw aussi"
Dès lors, j'ai toujours été à l'affût des citations de cet homme si spirituel.

La première moitié du livre, rédigée par James Darwen, est intéressante dans le sens où elle nous révèle qui était vraiment Bernard Shaw. Elle a été pour moi l'occasion de revoir l'opinion préconçue que je me faisais de cet homme. Et je ne vous cache pas que ce que j'y ai appris m'a souvent permis de penser que Shaw était un personnage passablement rabat-joie, si ce n'est blasé, voire aigri. Ce qui est bien loin de l'idée de joyeux trublion que je me faisais de lui.
Par contre, je n'ai pas compris ce besoin qu'avait eu Darwen de discréditer Oscar Wilde pour valoriser Bernard Shaw. Même si les deux hommes jouaient dans la même cour, les comparer en établissant un jugement de valeur était aussi subjectif que stérile.

La seconde moitié du livre est un recueil des pensées de Shaw et j'avoue m'en être délectée.

En conclusion, je dirais que si j'aime toujours autant entendre Shaw, je sais maintenant que je n'aurais pas aimé le rencontrer.
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