>
Critique de Cielvariable
Ce roman est un roman de science-fiction comme je les aime! D'abord, j'adore les contes merveilleux et le fait que l'histoire soit une inspiration futuriste de la Belle aux bois dormants est un attrait pour moi. La Belle de l'histoire est Rose, une jeune fille qui est restée endormie pendant plus de 60 ans (dans une capsule hi-tech futuriste) par erreur et se réveille dans un monde où tout a changé, où tous ceux qu'elle connaissait et aimait sont morts.
En plus de menaces pour sa vie (un robot programmé pour la tuer sans qu'elle n'en sache la raison ni la provenance - la partie du récit qui comporte le plus d'actions), Rose doit composer avec son état de santé déficient, des relations sociales difficiles (elle est très différente des autres et leur fait peur), une ignorance de ce qui s'est passé lors des 60 dernières années (ignorance qui la rend très peu confiante en elle-même et en ses capacités), des sentiments contradictoires et non réciproques envers un garçon et des découvertes psychologiquement dévastatrices et déstabilisantes au sujet de ses parents et de la manière dont ils l'ont traitée.
Puisque l'intrigue est avant tout psychologique, le roman (et l'héroïne) échappent aux clichés habituels et aux conventions habituelles de la science-fiction. On dirait presque qu'on suit un personnage en pleine thérapie et cela en fait un être attachant pour lequel on développe beaucoup d'empathie. La relation qu'avait Rose avec ses parents était extrêmement complexe et très toxique et cela est très rare de voir ainsi des relations familiales tordues et explicitement remises en question dans un roman jeunesse de science-fiction. D'ailleurs, c'est la première fois que je lis quelque chose de ce genre et cela m'a vraiment beaucoup plu.
De plus, la manière dont est racontée l'histoire nous fait découvrir des bribes d'informations en même temps que Rose, ce qui permet de bien comprendre où le personnage se situe et comment il se sent. Les émotions sont extrêmement bien explicitées.Bref, je trouve que ce roman est une réussite et qu'il vaut la peine d'être lu.
En plus de menaces pour sa vie (un robot programmé pour la tuer sans qu'elle n'en sache la raison ni la provenance - la partie du récit qui comporte le plus d'actions), Rose doit composer avec son état de santé déficient, des relations sociales difficiles (elle est très différente des autres et leur fait peur), une ignorance de ce qui s'est passé lors des 60 dernières années (ignorance qui la rend très peu confiante en elle-même et en ses capacités), des sentiments contradictoires et non réciproques envers un garçon et des découvertes psychologiquement dévastatrices et déstabilisantes au sujet de ses parents et de la manière dont ils l'ont traitée.
Puisque l'intrigue est avant tout psychologique, le roman (et l'héroïne) échappent aux clichés habituels et aux conventions habituelles de la science-fiction. On dirait presque qu'on suit un personnage en pleine thérapie et cela en fait un être attachant pour lequel on développe beaucoup d'empathie. La relation qu'avait Rose avec ses parents était extrêmement complexe et très toxique et cela est très rare de voir ainsi des relations familiales tordues et explicitement remises en question dans un roman jeunesse de science-fiction. D'ailleurs, c'est la première fois que je lis quelque chose de ce genre et cela m'a vraiment beaucoup plu.
De plus, la manière dont est racontée l'histoire nous fait découvrir des bribes d'informations en même temps que Rose, ce qui permet de bien comprendre où le personnage se situe et comment il se sent. Les émotions sont extrêmement bien explicitées.Bref, je trouve que ce roman est une réussite et qu'il vaut la peine d'être lu.
