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Critique de Amy_
Je me borne à essayer toutes sortes de romance, notamment les plus appréciées, et ça ne le fait toujours pas. Je dirais même que cette lecture a été encore pire que ce que j'attendais.
Je suis confuse de voir tous ces éloges autour de ce livre. Alors oui c'est addictif, la plume de l'autrice fait qu'on a envie de lire jusqu'au bout, la preuve je l'ai lu d'une traite. Seulement, j'ai eu du mal à trouver la romance crédible. D'une manière générale, je suis friande des ennemies to lovers, par contre il y a certaines limites et là je dois dire qu'elles ont été franchies. Je n'arrive pas à comprendre comment Émilia peut être amoureuse d'un homme qui la harcelait et crachait ouvertement sur sa famille et sa condition sociale. D'autant plus qu'il est dit qu'elle l'aimait même quand il la maltraitait adolescente. Non vraiment, allez demander aux personnes harcelées si elles tomberaient amoureuses de leur bourreau, c'est une idée abjecte.
Inutile de préciser les nombreux clichés qu'on trouve : le « bad boy » torturé et ténébreux (surtout toxique en réalité), richissime, au corps musclé, élancé… il obtient ce qu'il veut, couche avec une quantité rocambolesque de filles qui tombent à ses pieds en un claquement de doigts. À côté on a évidemment la jeune fille naïve, pauvre et gentille. Pour finir, un triangle amoureux se dessine, mais il n'est pas convaincant puisqu'Émilia est sous le charme de Vicious depuis toujours, donc compliqué d'accrocher à ce concept et aux problèmes qui en découlent. J'avais l'impression que c'était surtout là pour meubler l'histoire.
Mais la chose qui m'a le plus abasourdie c'est les personnages et leurs relations. Vicious est le stéréotype même de la toxicité, je ne sais pas si l'autrice voulait rendre son personnage aussi imbuvable, si tel est le cas c'est une réussite. Sa relation avec Émilia est malsaine, entre le chantage, la manipulation, l'autoritarisme et la possession dont il fait preuve, on a juste l'impression d'avoir à faire à un malade. Aucune de ses souffrances ne justifie un tant soit peu la manière dont il traite Émilia et les autres personnes autour de lui. La vulgarité dans ce bouquin n'a pas aidé non plus, je sais que certains apprécient, mais moi ça n'a fait que davantage me rebuter. Et pour finir, la happy end m'a tout bonnement révulsée, ce changement radical manquait de cohérence compte tenu de la personnalité de Vicious. Puis en toute honnêteté, je ne comprends pas que l'on puisse conclure cette relation de manière positive.
Donc oui c'était très addictif, je le reconnais, pour autant ce n'est pas gage de qualité. L'imbuvabilité des personnages, notamment de Vicious et la soumission d'Émilia ont vraiment gangrené ma lecture. La relation était trop toxique pour que je puisse apprécier. de toute évidence, je ne suis pas le public ciblé et sans surprise, je n'envisage pas de continuer cette saga, surtout si les autres tomes se situent dans la même lignée.
Je suis confuse de voir tous ces éloges autour de ce livre. Alors oui c'est addictif, la plume de l'autrice fait qu'on a envie de lire jusqu'au bout, la preuve je l'ai lu d'une traite. Seulement, j'ai eu du mal à trouver la romance crédible. D'une manière générale, je suis friande des ennemies to lovers, par contre il y a certaines limites et là je dois dire qu'elles ont été franchies. Je n'arrive pas à comprendre comment Émilia peut être amoureuse d'un homme qui la harcelait et crachait ouvertement sur sa famille et sa condition sociale. D'autant plus qu'il est dit qu'elle l'aimait même quand il la maltraitait adolescente. Non vraiment, allez demander aux personnes harcelées si elles tomberaient amoureuses de leur bourreau, c'est une idée abjecte.
Inutile de préciser les nombreux clichés qu'on trouve : le « bad boy » torturé et ténébreux (surtout toxique en réalité), richissime, au corps musclé, élancé… il obtient ce qu'il veut, couche avec une quantité rocambolesque de filles qui tombent à ses pieds en un claquement de doigts. À côté on a évidemment la jeune fille naïve, pauvre et gentille. Pour finir, un triangle amoureux se dessine, mais il n'est pas convaincant puisqu'Émilia est sous le charme de Vicious depuis toujours, donc compliqué d'accrocher à ce concept et aux problèmes qui en découlent. J'avais l'impression que c'était surtout là pour meubler l'histoire.
Mais la chose qui m'a le plus abasourdie c'est les personnages et leurs relations. Vicious est le stéréotype même de la toxicité, je ne sais pas si l'autrice voulait rendre son personnage aussi imbuvable, si tel est le cas c'est une réussite. Sa relation avec Émilia est malsaine, entre le chantage, la manipulation, l'autoritarisme et la possession dont il fait preuve, on a juste l'impression d'avoir à faire à un malade. Aucune de ses souffrances ne justifie un tant soit peu la manière dont il traite Émilia et les autres personnes autour de lui. La vulgarité dans ce bouquin n'a pas aidé non plus, je sais que certains apprécient, mais moi ça n'a fait que davantage me rebuter. Et pour finir, la happy end m'a tout bonnement révulsée, ce changement radical manquait de cohérence compte tenu de la personnalité de Vicious. Puis en toute honnêteté, je ne comprends pas que l'on puisse conclure cette relation de manière positive.
Donc oui c'était très addictif, je le reconnais, pour autant ce n'est pas gage de qualité. L'imbuvabilité des personnages, notamment de Vicious et la soumission d'Émilia ont vraiment gangrené ma lecture. La relation était trop toxique pour que je puisse apprécier. de toute évidence, je ne suis pas le public ciblé et sans surprise, je n'envisage pas de continuer cette saga, surtout si les autres tomes se situent dans la même lignée.
