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Critique de LettresItBe
Romancière américaine déjà bien connue dans le monde entier, Sara Shepard a encore franchi un pas supplémentaire avec le succès de la série Pretty Little Liars (ABC Family et diffusée en France sur OCS) tirée de ses livres Les Menteuses dont le premier volet paru en France en 2008 chez Fleuve Noir. La voilà qui revient avec Elizas, un thriller publié dans la toute nouvelle collection « Noir » de la maison Charleston. Un nouveau succès à prévoir ? Lettres it be vous dit tout.
# La bande-annonce
Une jeune femme, belle et fragile, un luxueux hôtel hollywoodien et un dangereux mélange d'alcools forts et de médicaments… Quand Eliza Fontaine, jeune auteure à succès, se réveille dans une chambre d'hôpital, il lui suffit d'un regard à ses proches pour comprendre qu'on la soupçonne d'une nouvelle tentative de suicide. N'a-t-elle pas été retrouvée ivre morte au fond d'une piscine alors qu'elle ne sait pas nager ? Pourtant, Eliza en a la certitude, cette fois, c'est différent. Ses souvenirs sont flous, sa mémoire se dérobe, mais elle se souvient d'une voix, d'un rire… Uniquement armée du roman qu'elle vient de terminer, et dans lequel semblent se mêler fiction et réalité, la jeune femme part à la recherche de ce qui s'est réellement passé. Car, s'il y a une chose dont Eliza est sûre, c'est qu'elle n'a pas sauté dans cette piscine. Quelqu'un a tenté de la tuer.
# L'avis de Lettres it be
Une romancière à succès bien connue à travers tout le globe, un thriller bien dans l'ère du temps où une jeune femme au profil idéal se retrouve prise dans un piège qui aurait pu la mener au pire, une mise en abîme bien sentie (cette femme est auteure, évidemment) … Elizas a très clairement tout pour plaire. Et les premières pages ne trahissent pas la promesse : on se prend très vite à cette histoire plutôt sombre en assistant au réveil de la belle Eliza dans son grand lit d'hôpital. Et si elle n'avait pas atterri là par hasard après une soirée plus que mouvementée dans un proche hôtel de luxe ?
C'est la tendance du moment côté thriller grand public : une héroïne fortement alcoolisée voire plus si affinités, une histoire d'amour en demi-teinte, une déchéance programmée, une aventure sordide mais qui tendra tout doucement vers la lumière. Mais là où La Fille du train de Paula Hawkins ouvrait une nouvelle voie dans le monde du thriller avec brio, Elizas ne paraît très vite être qu'une pâle copie. En effet, difficile de ne pas très vite penser au succès de Hawkins tant certains éléments semblent proches, voire identiques (l'alcoolisme avancé du personnage, la fameuse « petite ruelle sombre » etc.). Que ce genre bien spécifique fonctionne auprès du plus grand nombre de lecteurs, certes. Mais de là à reprendre à l'identique certains éléments… Même si quelques originalités viennent tempérer la déception, difficile de ne pas regretter un clair manque de fraîcheur. En somme, autant de regrets pour un roman pourtant prometteur et bien servi par la plume haletant de Sara Shepard qui, malgré le manque d'originalité, convainc encore et encore.
Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
# La bande-annonce
Une jeune femme, belle et fragile, un luxueux hôtel hollywoodien et un dangereux mélange d'alcools forts et de médicaments… Quand Eliza Fontaine, jeune auteure à succès, se réveille dans une chambre d'hôpital, il lui suffit d'un regard à ses proches pour comprendre qu'on la soupçonne d'une nouvelle tentative de suicide. N'a-t-elle pas été retrouvée ivre morte au fond d'une piscine alors qu'elle ne sait pas nager ? Pourtant, Eliza en a la certitude, cette fois, c'est différent. Ses souvenirs sont flous, sa mémoire se dérobe, mais elle se souvient d'une voix, d'un rire… Uniquement armée du roman qu'elle vient de terminer, et dans lequel semblent se mêler fiction et réalité, la jeune femme part à la recherche de ce qui s'est réellement passé. Car, s'il y a une chose dont Eliza est sûre, c'est qu'elle n'a pas sauté dans cette piscine. Quelqu'un a tenté de la tuer.
# L'avis de Lettres it be
Une romancière à succès bien connue à travers tout le globe, un thriller bien dans l'ère du temps où une jeune femme au profil idéal se retrouve prise dans un piège qui aurait pu la mener au pire, une mise en abîme bien sentie (cette femme est auteure, évidemment) … Elizas a très clairement tout pour plaire. Et les premières pages ne trahissent pas la promesse : on se prend très vite à cette histoire plutôt sombre en assistant au réveil de la belle Eliza dans son grand lit d'hôpital. Et si elle n'avait pas atterri là par hasard après une soirée plus que mouvementée dans un proche hôtel de luxe ?
C'est la tendance du moment côté thriller grand public : une héroïne fortement alcoolisée voire plus si affinités, une histoire d'amour en demi-teinte, une déchéance programmée, une aventure sordide mais qui tendra tout doucement vers la lumière. Mais là où La Fille du train de Paula Hawkins ouvrait une nouvelle voie dans le monde du thriller avec brio, Elizas ne paraît très vite être qu'une pâle copie. En effet, difficile de ne pas très vite penser au succès de Hawkins tant certains éléments semblent proches, voire identiques (l'alcoolisme avancé du personnage, la fameuse « petite ruelle sombre » etc.). Que ce genre bien spécifique fonctionne auprès du plus grand nombre de lecteurs, certes. Mais de là à reprendre à l'identique certains éléments… Même si quelques originalités viennent tempérer la déception, difficile de ne pas regretter un clair manque de fraîcheur. En somme, autant de regrets pour un roman pourtant prometteur et bien servi par la plume haletant de Sara Shepard qui, malgré le manque d'originalité, convainc encore et encore.
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