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Critique de Mero


Une pauvre orpheline étourdie comme pas deux, mal fagotée, avec de grosses lunettes, se retrouve sans le sou à la mort de sa mère. C'est alors que, ô miracle, sa grand-mère qu'elle n'avait jamais connue fait son apparition pour lui annoncer qu'elle est en fait à la tête d'un colossal héritage familial.

Notre héroïne se retrouve donc du jour au lendemain à vivre dans un immense palais, entourée par une armada de majordomes et de gardes qui épient ses moindres faits et gestes afin qu'elle devienne la digne héritière de sa castratrice de grand mère sans pitié.
Inutile de dire que ces derniers sont tous de méchants beaux gosses virils à la pointure de la mode aux bottes de mémé. Ils comptent bien lui mener la vie dure en l'obligeant à manger de la grande cuisine et à porter des vêtements de luxe.

Après avoir misérablement tentée de s'enfuir de sa vie de château, notre héroïne accepte tant bien que mal de devenir une pauvre petite fille riche. Elle devra tout faire pour prouver qu'elle a du caractère et qu'elle peut même tenir tête au larbin en chef de grand maman (qui lui aussi porte des lunettes mais qui est ultra beau gosse quand il les enlève).

J'ai particulièrement été ému par la majesté des aphorismes et de toute la philosophie que nous fait partager notre héroïne : " Même le papillon à un jour été une misérable chrysalide" ...

Un magnifique shôjo à lire impérativement avec une bonne dose de Lexomil au préalable.
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