AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de andman


Croisé brièvement lors des trois premiers volets de la pentalogie “Le poids des secrets”, Kenji Takahashi méritait bien la place de personnage central de ce quatrième opus.

“Wasurenagusa” (myosotis) est peut-être le tome qui marque le plus les esprits tant le parcours de vie de son héros est empreint d’abnégation et de sérénité.
La plume d’Aki Shimazaki invariablement reste aérienne, tout est dit sans un mot de trop.

Au soir de sa vie Kenji retrace les temps forts de son existence, les choix qu’il a effectués lorsque celle-ci s’est trouvée à la croisée des chemins.
Sa vie ne fût pas un long fleuve tranquille : une longue déprime alors que jeune divorcé il apprend sa stérilité, une rupture brutale avec ses parents scandalisés par son second mariage avec une mère célibataire, une longue année de travail en Mandchourie loin du domicile familial de Nagasaki, trois années de détention plus mort que vif en Sibérie dans les années d'après-guerre...

Symbole du souvenir éternel, le myosotis est la fleur préférée de Kenji. Elle lui rappelle la première personne qu’il a vraiment aimée : sa nurse Sono qui lui disait des choses tellement gentilles.

“On n’oublie jamais les paroles gentilles de quiconque.”
Commenter  J’apprécie          620



Ont apprécié cette critique (55)voir plus




{* *}