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Critique de soeurcierelitteraire


Elle est la poétesse dont les mots ont tapé dans l'oeil de Beyoncé. Mais Warsan Shire n'a pas attendu Queen B pour se faire un nom. La Britannique, née au Kenya de parents somaliens, est la plus jeune membre de la Royal Society of Literature et fût la première Young Poet Laureate de Londres. Elle est l'autrice de plusieurs recueils dont « Où j'apprends à ma mère à donner naissance » et celui dont je vous parle aujourd'hui, « Bénie soit cette enfant qu'une voix a fait grandir dans sa tête ».

Acclamée par de grandes autrices comme Bernardine Evaristo et Roxane Gay, cette anthologie rassemble des bénédictions pour les laissé•e•es-pour-compte. Les enfants, les mères, les immigrant•e•s, les réfugié•e•s, et aussi celles dont la mort n'a fait l'objet que d'un article dans la rubrique faits divers, comme cette femme somalienne assassinée dont le corps a été identifié pendant dix ans comme celui d'une femme de type caucasien.

Ce livre est un devoir de mémoire. Celle de la poétesse, mais aussi de toutes les minorités qu'on n'écoute pas. Warsan Shire mêle dans cet ouvrage son expérience personnelle, des chansons pop et des articles de presse, ainsi que la culture britannique et la culture somalienne, incorporant dans ses textes des termes en somali.

Un style unique et poignant, des poèmes bruts et précieux.
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