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Critique de pasiondelalectura


Ce livre a été choisi parmi les 100 meilleurs livres en langue espagnole par un jury de 81 experts en 2007, liste publiée par la revue colombienne Semana.
C'est un livre "d'anticipation" et non de science-fiction, comme le veut l'écrivain, une dame argentine née en 1951 et dont c'est le quatrième livre.
C'est un livre très noir, où il n'y a rien de positif.
Nous sommes à Buenos Aires dans un futur proche où règne le chaos urbain. Les riches vivent dans des quartiers isolés et hyper protégés. Les pauvres dans des ghettos où les gens du dehors ne peuvent pas rentrer. L'État est absent, la violence fait la loi, les gens sont armés et les voitures blindées.
C'est un roman épistolaire où Ernesto Kollody, le protagoniste, écrit une lettre à son ex maitresse pour lui dire qu'il l'aime encore et pour lui raconter cette relation amour/haine qu'il a avec un père dominateur et détenteur de l'argent.
Parce qu'Ernest est un raté, tout lui échappe: il est divorcé, il est moche, il a perdu son amour, il a deux professions (maquilleur et scénariste
)mais il n'a aucune solvabilité économique. Il dépend toujours du bon vouloir de son père.
Ce père à la fin de sa vie est très malade et il est interné dans une Maison de Retraite Médicalisée parce que c'est la loi pour tous les vieux dépendants. L'État est partenaire avec ses maisons qui s'autofinancent avec les biens des vieux. Plus les vieux survivent, plus le business est bon.
La fin du roman est trop bonne pour la raconter ici, trop originale, trop inattendue
C'est un livre d'une noirceur et d'un pessimisme frappants. Je trouve que il y a beaucoup de matériel psychanalytique autour des relations d'amour et de haine entre parents et enfants.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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