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Critique de Flaubauski


Cent portes battant aux quatre vents est un roman empreint de douceur et de sensibilité qui se lit très vite et très bien. Il est un peu surprenant au départ car il commence justement par les premiers mots du quatrième de couverture : démarrage un peu abrupt donc, qui prend cependant tout son sens quand Brynhildur raconte ensuite son passé parisien, ce qui a eu lieu alors qu'elle y était étudiante (elle est désormais mariée et de mère de deux jeunes filles elles-mêmes en couple). La façon dont elle raconte ce passé est très touchante et montre le traumatisme amoureux dont elle a été victime, expliquant le chemin qu'a pris ensuite sa conception un peu particulière de l'amour et son choix d'épouser un de ses amis "par dépit".
A l'histoire de ce passé s'ajoutent de très belles descriptions, tout aussi touchantes, de l'Islande, ce pays natal qui lui manque alors qu'elle séjourne à Paris pendant quelques jours, séjour qui amène justement son désir de se trouver un amant pour mieux affronter ce passé toujours à vif.

Malgré tout, même si j'ai été touchée par cette femme et la façon d'écrire de Steinunn Sigurdardottir, je suis restée assez extérieure à son histoire; je ne me suis pas vraiment sentie concernée, peut-être parce qu'il m'est encore difficile d'envisager ce genre de retour dans le passé à mon âge. Cela ne m'a pas empêché de passer un bon moment de lecture, mais j'ai senti qu'il m'avait manqué ce petit quelque chose qui aurait pu en faire un coup de coeur.
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