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Critique de Nadael


En lisant Shel Silverstein, on entre dans le monde de tous les possibles, en regardant ses illustrations, on embarque dans une divagation au long cours. Un univers tapissé d'un doux délire où l'imagination n'a aucune borne. le noir et le blanc s'associent et se répondent avec bonheur sous les yeux amusés du lecteur. le dessin s'étire sur les deux pages, sortant même parfois du cadre, provoquant ainsi une immersion immédiate.
Auteur et illustrateur (et il a beaucoup d'autres cordes à son arc d'artiste!), Shel Silverstein (1930-1999) est un adepte du non-sens dans ses albums jeunesse – découvert avec On a toujours besoin d'un rhinocéros chez soi –.
Encore une fois, il met en scène un petit garçon et un animal, ici une girafe qu'il dôte d'humanité. Il commence par la vêtir, la coiffer, puis arrivent accessoires et autres animaux réels ou mythologiques – baleine, putois, dragon, serpent... –. le petit garçon charge la girafe jusqu'à la faire crouler sous le poids de son imagination fertile et fantasque ... Les détails foisonnent, le blanc s'estompe, le noir s'installe dans un joyeux désordre puis les pages s'éclaircissent à nouveau... la girafe se dépouille devant un petit garçon au sourire radieux.
Un album loufoque et attendrissant où le non-sens règne pour notre plus grand plaisir. le texte se fait comptine, le dessin envahi la page blanche dans un rythme déchaîné. Ça remue, ça s'agite et on adore, forcément!
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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