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Critique de migdal


« Mon nom, je le commence, et vous finissez le vôtre. » lançait Voltaire au chevalier de Rohan-Chabot en janvier 1726. Réplique à un noble affichant son mépris pour un bourgeois « qui n'a même pas un nom. ». Une lettre de cachet envoie Voltaire (né François-Marie Arouet) méditer sur ce qu'il en coûte à un roturier de répondre à un gentilhomme !

De tout temps, certains tentent de se faire un nom, et c'est ainsi que René Chevalier se fait appeler René de Ritter, espérant ainsi s'élever aux yeux de ses concitoyens. Mais il en faut un peu plus pour qu'un magouilleur soit anobli …

Au milieu du XX siècle, époque où le jupon était encore indispensable, en province, René erre dans les faubourgs de sa ville natale en préparant un coup fumant, ballade qui offre à Simenon le loisir de peindre le milieu local mesquin, misogyne, moisi, mais finalement redoutable et notre chevalier finira désarçonné. le faubourg prime sur l'intrigue mais vaut assurément le détour.

La morale de ce roman est aussi triviale que bien connue : « il est vain de péter plus haut que son cul ».
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