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Critique de dourvach


Voici un authentique "roman dépressif" (non forcément dépressogène) de Georges SIMENON paru en 1948 , durant son exil américain. La célèbre collection "Omnibus" des romans simenoniens annonce en IVème de couverture : "Ce samedi-là, au Cintra où il se rend chaque fin d'après-midi pour y prendre sa consommation à côté des bridgeurs habituels, Jules Malétras, riche commerçant retiré des affaires, charge un de ses voisins de table de prévenir sa femme qu'il ne rentrera pas dîner. Il va rejoindre sa jeune maîtresse Lulu."
Jules Malétras perd ses nerfs et étrangle sa maîtresse (qui vient de se moquer de lui puis a refusé qu'il la touche... ) ; le soi-disant frère de celle-ci - présent dans la pièce à côté - va se charger de faire disparaître le corps... Va-t-il lui demander de l'argent, encore et encore... le faire chanter jusqu'au dernier sou ? Malétras continuera sa vie habituelle au Havre où il vit et s'ennuie sous l'étiquetage social de "riche commerçant marié"... Comme si de rien n'était. On se souvient de la strangulation de "Sans issue" ou de celle de "L'assassin" : le criminel, ici, mourra de sa belle mort, ... jamais inquiété ! Tout y est gris, sans espoir. Tout y est infiniment pesant, la moindre lueur spectrale des jours gris chargée de terribles pressentiments... Un roman d'une grande force anxiogène, à la limite du soutenable.
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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