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Critique de Henri-l-oiseleur


Le talent de Dan Simmons est vraiment multiforme : il est capable de mener un space-opéra épique de plusieurs volumes, de grandes fictions mythologiques comme Olympos ou Ilium, des romans psychologiques ou bien ici, du fantastique pur, enraciné dans l'histoire concrète des camps nazis ou des villes américaines des années 90. La somme romanesque "L'échiquier du mal" se lit avec plaisir, sans accrocs, et le "thrill", l'ambiance de suspense, sont assurés. Très bon roman.

PS de mai 2019. J'ai vraiment honte qu'une telle critique bâclée ait été distinguée par huit personnes ici. J'étofferai celle-ci en disant seulement que dans ce roman, dont le titre anglais est emprunté à G. M. Hopkins, "Carrion Comfort", le mal se résume non au pouvoir télépathique dont certains personnages disposent, mais dans leur usage tyrannique de ce pouvoir sur les autres. A l'inverse, l'autre héros télépathe de Simmons, dans "L'homme nu", subit ce pouvoir comme une torture, jusqu'à la rédemption. Quant à la référence au grand poète Hopkins (on sait que Dan Simmons aime recourir aux poètes), elle renvoie au réconfort honteux, paresseux, immonde, du désespoir, du soulagement lâche et paresseux de celui qui renonce à lutter et abdique sa liberté d'homme.
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