La louve de Cornouailles

La plume de Bernard Simonay est toujours aussi belle. On rentre rapidement dans l'histoire, où le contexte est rapidement mis en place et où l'on imagine très bien les décors, les lieux et les paysages, les personnages aussi grâce aux descriptions de l'auteur. Nous nous retrouvons plongés dans cette Bretagne du XIème siècle où les temps sont difficiles, où la religion chrétienne commence à être bien ncrée, mais où les légendes ont encore une grande place dans la tête et le coeur de la population, et où la chevalerie fait rêver tout un chacun. On se rend compte également, bien qu'il y ait encore des progrès à faire de ce côté-là encore de nos jours, que la condition des femmes était déplorable à l'époque et qu'elle a bien évolué quand même (en France en tout cas).

Nous faisons connaissance avec Sterenn dès l'âge de 9 ans, que nous apprécions de plus en plus au fil de l'histoire. On sent dès le départ que des secrets et des non-dits règnent autour d'elle, ce qui nous donne l'envie de continuer à lire pour en savoir un peu plus. Et plus on en sait, plus on avance dans l'histoire et plus on en devient accro, surtout à partir de la seconde partie quand Sterenn commence véritablement sa quête. On a même droit à quelques surprises étonnantes ! Et quel final époustouflant !

J'ai quand même un reproche à faire à l'auteur : l'héroïne, Sterenn, représente en tous points la femme "trop" parfaite ; elle est, en plus d'être très jolie, intelligente, déterminée, indépendante, douée dans tout ce qu'elle entreprend, généreuse, indomptable, courageuse, etc...

[Lu en novembre 2019]