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Critique de Pecosa


Ils ne sont pas douze salopards, mais trois. Fouqueteau, un loufiat déserteur de l'armée française qui rêve de posséder son propre bistrot, Piatto, un fasciste italien ancien garde du corps d'un chef de la Squadra qui a retourné sa veste et Margone, un truand qui rêve d'Amérique du sud.
Leur mission, faire évader le légendaire Loup des Abruzzes, chef des partisans italiens prisonnier des allemands, pour quinze millions de lires par tête de pipe. Evidemment, c'est une mission-suicide avec trois bouts de ficelle, pas façon Mussolini à Gran Sasso. Les forces en présence: des fascistes italiens en vadrouille, le corps expéditionnaire français, la 17ème brigade d'infanterie motorisée américaine et surtout une petite unité allemande dotée d'une batterrie de 88.
Moins dense que l'excellent Orchestre d'acier, moins corrosif que Les Morfalous, Les sauveurs suprêmes se lit quand même avec plaisir. Siniac n'a pas son pareil pour faire faire cohabiter (de gré ou de force) des types pas très catholiques et qui n'ont aucun point commun dans des lieux périlleux, pour qu'ils donnent parfois le meilleur d'eux-mêmes mais souvent le pire. Et puis l'action se passe sur le front italien en août 44, et ça envoie du bois.
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