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Critique de petch
Reçu dans le cadre du challenge Masse Critique, je remercie Babelio et les Editions Tensing pour ce cadeau et la découverte de cet auteur.
Ce récit est une variation sur le thème de Robinson Crusoé. Eric Sivry nous raconte l'histoire de deux personnages échoués sur la même île à près de deux cents ans d'intervalles. le premier, Alexandre, jeune marin embarqué au dix-huitième siècle à bord du vaisseau La Régence, a subi une violente tempête dont il a été le seul survivant. le second, Alex, diplomate parti sur les traces du premier après la lecture de son journal, subira le même sort, le même emprisonnement.
On ne distingue pas dans ce court roman, au fil de sa lecture, le vrai du caractère onirique: y-a-t-il un ou deux naufragés ? Quelle est la part du réel et celle de l'imaginaire ? Pour l'auteur, cela semble secondaire : ce récit est l'occasion pour lui de disserter sur la solitude, sa nécessité et son dur apprentissage. Avec comme question récurrente : à quoi bon vivre dans un endroit paradisiaque (comme l'est cette île) si on ne peut pas communiquer ses impressions avec autrui ?
L'idée est séduisante, Elle m'a tenu durant la moitié du livre. Puis, je m'en suis détaché, gêné par le style assez lourd, voire pompeux et théâtral par moments (la description de la tempête vécue par le naufragé par exemple). L'argumentation philosophique de l'auteur et le développement de sa thèse m'ont finalement laissé de marbre. Dommage !
Ce récit est une variation sur le thème de Robinson Crusoé. Eric Sivry nous raconte l'histoire de deux personnages échoués sur la même île à près de deux cents ans d'intervalles. le premier, Alexandre, jeune marin embarqué au dix-huitième siècle à bord du vaisseau La Régence, a subi une violente tempête dont il a été le seul survivant. le second, Alex, diplomate parti sur les traces du premier après la lecture de son journal, subira le même sort, le même emprisonnement.
On ne distingue pas dans ce court roman, au fil de sa lecture, le vrai du caractère onirique: y-a-t-il un ou deux naufragés ? Quelle est la part du réel et celle de l'imaginaire ? Pour l'auteur, cela semble secondaire : ce récit est l'occasion pour lui de disserter sur la solitude, sa nécessité et son dur apprentissage. Avec comme question récurrente : à quoi bon vivre dans un endroit paradisiaque (comme l'est cette île) si on ne peut pas communiquer ses impressions avec autrui ?
L'idée est séduisante, Elle m'a tenu durant la moitié du livre. Puis, je m'en suis détaché, gêné par le style assez lourd, voire pompeux et théâtral par moments (la description de la tempête vécue par le naufragé par exemple). L'argumentation philosophique de l'auteur et le développement de sa thèse m'ont finalement laissé de marbre. Dommage !
