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Critique de Enlivre_moi
Au XVIe siècle, la princesse Xipaguacin, fille du dernier empereur aztèque, est enlevée par un baron espagnol et ramenée chez lui avec une nombreuse suite et un trésor. Devenu folle, la princesse l'aurait enterré quelque part.
500 ans plus tard, Kiko Grau, leur descendant, apprend son origine impériale. Il va faire fortune en utilisant son titre tandis que notre chroniqueur qui cherchait d'abord le trésor, finit par se passionner pour l'histoire de ce prince.
Je ne lis jamais de littérature hispanique, mais passionnée par la noblesse, je me suis laissée tenter lorsque je l'ai vu dans la liste de Babelio.
Ce roman-chronique était intriguant, érudit, et souvent ironique. Mélant réalité et fiction, il nous entraîne toujours plus loin dans l'histoire de ce prince fantasque, qui est aussi l'image du dernier sursaut d'une noblesse décadente et à l'aube de sa fin.
J'ai aimé le format "chronique" de ce texte, qui ressemblait parfois à une enquête historique, parfois à une analyse politique rétrospective. La langue, belle, complexe et très imagée, nous transporte de façon originale, d'abord dans le XVIe siècle, puis sous la dictature franquiste et enfin presque dans le présent.
J'ai été très touchée par l'histoire de ce prince et peinée par sa triste fin. Mais nombre de rois et reines ont fini ainsi : dans la gêne, oubliés par tous. le monde changeait.
Très intéressée par toute cette histoire (le Mexique versait-il vraiment une rente aux descendants de l'empereur ???) j'ai fait des recherches complémentaires. Malheureusement je n'ai trouvé que des sources espagnoles, difficilement lisibles pour la germaniste que je suis.
Bref, j'ai été séduit par ce texte qui nous instruit sur une figure méconnue et haute en couleur de l'histoire espagnole et mexicaine.
500 ans plus tard, Kiko Grau, leur descendant, apprend son origine impériale. Il va faire fortune en utilisant son titre tandis que notre chroniqueur qui cherchait d'abord le trésor, finit par se passionner pour l'histoire de ce prince.
Je ne lis jamais de littérature hispanique, mais passionnée par la noblesse, je me suis laissée tenter lorsque je l'ai vu dans la liste de Babelio.
Ce roman-chronique était intriguant, érudit, et souvent ironique. Mélant réalité et fiction, il nous entraîne toujours plus loin dans l'histoire de ce prince fantasque, qui est aussi l'image du dernier sursaut d'une noblesse décadente et à l'aube de sa fin.
J'ai aimé le format "chronique" de ce texte, qui ressemblait parfois à une enquête historique, parfois à une analyse politique rétrospective. La langue, belle, complexe et très imagée, nous transporte de façon originale, d'abord dans le XVIe siècle, puis sous la dictature franquiste et enfin presque dans le présent.
J'ai été très touchée par l'histoire de ce prince et peinée par sa triste fin. Mais nombre de rois et reines ont fini ainsi : dans la gêne, oubliés par tous. le monde changeait.
Très intéressée par toute cette histoire (le Mexique versait-il vraiment une rente aux descendants de l'empereur ???) j'ai fait des recherches complémentaires. Malheureusement je n'ai trouvé que des sources espagnoles, difficilement lisibles pour la germaniste que je suis.
Bref, j'ai été séduit par ce texte qui nous instruit sur une figure méconnue et haute en couleur de l'histoire espagnole et mexicaine.
