>
Critique de patlam
Des religieux, torturés avant d'être décapités en plein coeur de leur église, l'enquête s'annonce difficile et complexe pour la section de recherche de la gendarmerie lyonnaise.
Si Frédéric Somon pose les bases d'une histoire qui intègre tous les composants d'une intrigue palpitante, le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur de l'attente. le récit s'égare très vite dans tous les sens, passe sans distinction d'un sujet à l'autre, le tout porté par des personnages insipides, sans attraits ni subtilité. Les digressions sur la vie personnelle des protagonistes, que ce soit les déboires dus à l'orientation sexuelle de l'une au stress post traumatique d'un autre en passant par les aléas familiaux et les conflits internes, n'apportent rien à l'intrigue si ce n'est remplir les pages et ralentir inutilement le rythme. de même, la visite d'un stagiaire congolais, à part offrir une caricature absurde, ne présente aucune nécessité. Frédéric Somon s'arrête longuement sur des sujets d'actualité prégnants comme la radicalisation des jeunes des quartiers ou sur des thématiques sociétales tels que sur les problèmes hospitaliers, les manquements de l'état ou les crises existentielles. Il dresse en parallèle la liste des attentats islamistes de ces dernières années et nous gratifie en prime, toutes les trois pages, d'une citation d'auteur, d'une pensée philosophique ou d'un proverbe incertain. Des développements narratifs sans objet ni intérêt pour l'histoire qui s'éloigne, au final, complètement de l'enquête initiale. L'intrigue est violente, les descriptions spectaculaires mais les motivations comme la finalité des intentions du meurtrier sont totalement irrationnelles et invraisemblables même si les analyses sur le jihad sont des plus pertinentes et instructives. le style reste primaire, peu captivant et manque de cohérence comme de solidité. de bonnes idées, des sujets intéressant mais, un récit peu captivant, sans consistance ni homogénéité qui se conclut dans des lieux communs et les bons sentiments.
Si Frédéric Somon pose les bases d'une histoire qui intègre tous les composants d'une intrigue palpitante, le résultat n'est malheureusement pas à la hauteur de l'attente. le récit s'égare très vite dans tous les sens, passe sans distinction d'un sujet à l'autre, le tout porté par des personnages insipides, sans attraits ni subtilité. Les digressions sur la vie personnelle des protagonistes, que ce soit les déboires dus à l'orientation sexuelle de l'une au stress post traumatique d'un autre en passant par les aléas familiaux et les conflits internes, n'apportent rien à l'intrigue si ce n'est remplir les pages et ralentir inutilement le rythme. de même, la visite d'un stagiaire congolais, à part offrir une caricature absurde, ne présente aucune nécessité. Frédéric Somon s'arrête longuement sur des sujets d'actualité prégnants comme la radicalisation des jeunes des quartiers ou sur des thématiques sociétales tels que sur les problèmes hospitaliers, les manquements de l'état ou les crises existentielles. Il dresse en parallèle la liste des attentats islamistes de ces dernières années et nous gratifie en prime, toutes les trois pages, d'une citation d'auteur, d'une pensée philosophique ou d'un proverbe incertain. Des développements narratifs sans objet ni intérêt pour l'histoire qui s'éloigne, au final, complètement de l'enquête initiale. L'intrigue est violente, les descriptions spectaculaires mais les motivations comme la finalité des intentions du meurtrier sont totalement irrationnelles et invraisemblables même si les analyses sur le jihad sont des plus pertinentes et instructives. le style reste primaire, peu captivant et manque de cohérence comme de solidité. de bonnes idées, des sujets intéressant mais, un récit peu captivant, sans consistance ni homogénéité qui se conclut dans des lieux communs et les bons sentiments.
