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Critique de FrancoMickey


Le voici, le retour tant attendu de votre mâle alpha ultime, descendant direct de l'éminente lignée de Léonidas, en chair et en os. Et vous vous doutez de la raison de ma venue, j'en suis sûr. Eh bien pour vous répondre non, ce n'est toujours pas parce que vous me manquez (arrêtez avec ça), mais parce que j'ai encore gagné au loto Masse Critique, et cette fois-ci une « privilégiée ». Oui je sais, comme je le disais étant bambin (big up aux 90' keur sur vous), « la classe à Dallas ». Eh ohhhh, pas touche à mon enfance, je ne vous permets pas de la juger.

Désormais heureux propriétaire du titre Eight Billion Genies, paru aux éditions Panini/Hachette (que je remercie d'ailleurs chaleureusement car il s'agit d'une très belle édition), je viens très exactement 14 jours après la St Valentin – les matheux auront vu le collector « 14 + 14 » je le sais - vous partager mon humble avis sur ce comics un peu hors du commun, un peu comme moi quoi (dans le bon sens du terme hein, j'vous voir venir les petit(e)s coquin(e)s du fond de la classe).

Eight Billion Genies c'est un comics au postulat atypique. Malgré son indéniable originalité, je vais être franc, de prime abord le synopsis ne m'a pas spécialement emballé. Mais malgré tout, étant un grand fan de dystopies et univers post-apocalyptiques en tous genres, je me suis dit « Eh bien, pourquoi pas ? ». Un peu comme le jour où je me suis inscrit sur Babelio quoi. Purée, j'étais non seulement jeune et insouciant à l'époque, mais je venais en plus faire un tour ici bien plus que 5 fois par an comme c'est désormais le cas. Una carrière prometteuse et fulgurante stoppée nette en pleine ascension par la paternité. Quel dommage, ou pas. Enfin bref, je vieillis, enfin non, je me bonifie avec le temps, ouais c'est mieux.

Mais reprenons. Ne connaissant pas du tout ni l'auteur (les comics Star Wars très peu pour moi, je préfère rester sur les deux trilogies de G. Lucas j'suis un nostalgique dans l'âme) ni le dessinateur, c'était une découverte totale pour ma part. Et autant vous le dire d'emblée, le détour en valait la peine. L'histoire démarre sur les chapeaux de roues avec joyeux bordel anxiogène : et si tout d'un coup vous aviez un génie rien que pour vous qui vous offrait un unique voeu à réaliser, que choisiriez-vous ? Vous le voyez venir le capharnaüm ? Pas besoin d'un dessin.

Et d'ailleurs, si l'histoire se révèle très intrigante au départ, elle devient (très) vite passionnante et touchante. Drôle de cocktail mais bon Dieu, quel cocktail ! Alors oui, pourquoi est-ce si bien ? Eh bien laissez-moi finir bon sang bande de sauvageons. C'est tout simplement grâce à l'écriture, car oui, c'est là le gros point fort du comics. Charles Soule a non seulement une plume hors norme, tantôt délicate et raffinée, tantôt plus affûtée et acide voire fataliste, elle vous fera passer par toutes les émotions grâce à des personnages tous parfaitement écrits et des moments forts subtilement semés ici et là.

Côté dessins c'est propre, très « dans l'air du temps » comme le vieux con que je suis devenu aime le dire, mais fort agréable à l'oeil pour autant. Si la grande majorité appréciera ces dessins au coup de crayon contemporain, les plus nostalgiques de la belle époque Maleev, Lark, Bagley (et tant d'autres) seront ravis que les planches fourmillent de détails. C'est très simple, Ryan Browne livre un travail chirurgical, net et précis, qui sa marie à merveille avec les coloriages hauts en couleurs.

Bon vous l'avez compris on est d'accord ? J'ai kiffé comme disent les jeunes aujourd'hui. Alors qu'est-ce que je peux vous conseiller à part de foncer sur ce petit bijou de comics ? Alors peut-être pas un conseil, mais plutôt un souhait, histoire de rester dans le mood m'voyez ? Je vous souhaite d'avoir autant de chance que moi aux opérations Masse Critique (j'suis vraiment un crack j'vous l'dis)… et de prendre soin de votre moitié et de vos rejetons. Et si vous n'avez pas encore de moitié et/ou de morveux, eh bien faites-vous une bonne soirée film + tisane + la sucrerie qui vous chantera ce soir.

Bref, kiffez votre vie. Oui je suis d'humeur loveur aujourd'hui. Bises.
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