>
Critique de Isa0409
💔 « Il est un mal-aimé, un homme violent. Il est ce que l'enfance a fait de lui, une histoire d'adultes défaillants et malfaisants, le produit de sa mère et de son père, le frère des petits, l'amant de Léa, le rejet de Mylène, il est ce qu'il n'a jamais voulu être, il est ce dont il veut s'affranchir pour vivre libre, l'esprit clair. » (p.184)
💔 Paul est un homme solitaire, il mène une vie misérable qu'il partage entre son boulot à la Poste et son appartement, il voudrait tellement égayer ce quotidien morne et morose, combien de fois a-t-il imaginé qu'une collègue ou une voisine partagerait enfin sa vie ? Mais Paul ne s'aime pas. Et il ne sait pas aimer. On lui a appris les coups, l'alcool, la violence, la survie. Pour lui, s'éprendre c'est épier, suivre et surveiller. Pas de légèreté, mais tant de douleur, de méfiance et de contrainte.
💔 Un jour pourtant, il rencontre Angélique, une collègue qui ne lui plaît pas forcément, qui n'a ni les traits fins ni l'élégance qu'il aime tant ... mais il tombe amoureux. Et elle aussi. Si au début, Paul est tendre et attentionné, une rumeur gronde au fond de lui ... la jalousie, la possessivité s'emparent de lui... jusqu'à commettre l'irréparable.
💔 le mal-épris, c'est l'histoire d'un homme qui fait violence, qui se fait violence. Paul est ce qu'on a fait de lui, une homme qui cache un démon, et qui n'a aucune arme face à lui. Comment aimer quand on ne s'aime pas ? Paul est détestable, je l'ai profondément haï à mesure que je découvrais son histoire, je me suis révoltée contre son comportement, ses coups, sa lâcheté, sa petitesse. Pourtant, et c'est là le génie de l'auteure, tout n'est pas si simple. En racontant le récit de Paul à travers sa parole, il arrive un moment où le lecteur se retrouve confronté au doute : et s'il souffrait ? Si tout ceci n'était que l'ultime cri de désespoir, l'ultime appel au secours ? On parle bien souvent de l'amour, du désamour, mais qu'en est-il du “mal-amour”? Si rien n'excuse les coups, il serait pourtant temps d'apprendre à aimer, d'aider à aimer. Car l'amour, comme la rédemption, sont des actes qui doivent exister par et pour soi.
💔 Paul est un homme solitaire, il mène une vie misérable qu'il partage entre son boulot à la Poste et son appartement, il voudrait tellement égayer ce quotidien morne et morose, combien de fois a-t-il imaginé qu'une collègue ou une voisine partagerait enfin sa vie ? Mais Paul ne s'aime pas. Et il ne sait pas aimer. On lui a appris les coups, l'alcool, la violence, la survie. Pour lui, s'éprendre c'est épier, suivre et surveiller. Pas de légèreté, mais tant de douleur, de méfiance et de contrainte.
💔 Un jour pourtant, il rencontre Angélique, une collègue qui ne lui plaît pas forcément, qui n'a ni les traits fins ni l'élégance qu'il aime tant ... mais il tombe amoureux. Et elle aussi. Si au début, Paul est tendre et attentionné, une rumeur gronde au fond de lui ... la jalousie, la possessivité s'emparent de lui... jusqu'à commettre l'irréparable.
💔 le mal-épris, c'est l'histoire d'un homme qui fait violence, qui se fait violence. Paul est ce qu'on a fait de lui, une homme qui cache un démon, et qui n'a aucune arme face à lui. Comment aimer quand on ne s'aime pas ? Paul est détestable, je l'ai profondément haï à mesure que je découvrais son histoire, je me suis révoltée contre son comportement, ses coups, sa lâcheté, sa petitesse. Pourtant, et c'est là le génie de l'auteure, tout n'est pas si simple. En racontant le récit de Paul à travers sa parole, il arrive un moment où le lecteur se retrouve confronté au doute : et s'il souffrait ? Si tout ceci n'était que l'ultime cri de désespoir, l'ultime appel au secours ? On parle bien souvent de l'amour, du désamour, mais qu'en est-il du “mal-amour”? Si rien n'excuse les coups, il serait pourtant temps d'apprendre à aimer, d'aider à aimer. Car l'amour, comme la rédemption, sont des actes qui doivent exister par et pour soi.
