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Critique de SPORTY
Je remercie Sphères et Babelio de m'avoir permis de découvrir ce magazine avec le numéro 13 consacré aux boxeurs. Passionné par la boxe mais ne l'ayant jamais pratiquée et n'ayant jamais baigné dans son univers, j'étais très intéressé pour profiter de cette immersion qui était proposée.
Le magazine se concentre uniquement à la boxe anglaise qui a beaucoup évolué au cours des décennies et qui couvre depuis longtemps tous les continents. La perception de la société sur ce sport a, elle, beaucoup de mal à évoluer. C'est ce que les différents articles essayent de nous présenter avec des formes très variées.
L'alternance entre interviews classiques ou croisés, reportages, historiques, statistiques et extraits littéraires permet une approche multi-facettes de ce sport connu principalement par ses aspects violents, financiers et même mafieux et réservé à une classe issue des quartiers pauvres en manque d'éducation. La féminisation de ce sport est aussi une évolution notable que certains articles mettent clairement en évidence.
Les personnalités rencontrées et évoquées sont issues de milieux totalement différents voire opposés allant d'un ancien premier ministre à un ancien braqueur en passant par un procureur qu'ils soient boxeurs professionnels ou amateurs, arbitres, coachs ou fan de Rocky. Leur seul point commun : la passion pour ce sport qui véhicule des valeurs de discipline, rigueur, résilience et d'éducation.
Et c'est autour de cela que ce magazine permet une ouverture vers la société et c'est cela la plus forte évolution de ce sport qui laisse les aspects violents à d'autres disciplines sportives comme notamment le MMA.
La boxe que l'on appelle le noble art depuis longtemps apparait réellement sous cette forme tout au long du magazine et les passionnés de boxe comme moi peuvent s'en satisfaire.
Mes seules critiques concernent la dernière partie. Je trouve que la rubrique « Hors cadre » est vraiment trop hors cadre et que des articles consacrés à des boxes non anglaises comme pratiquées en Asie auraient été plus appropriées. J'ai été également très déçu par le mot du rédacteur en chef « invité ». Son article est une succession de termes et expressions cherchant à caractériser la boxe, qui ressemble plus à un catalogue qu'à une expression personnelle des sentiments et passions que la boxe peut générer chez un passionné.
Ma grande découverte concerne le chessboxing que je ne connaissais absolument pas et qui fait une liaison parfaite entre le physique et l'esprit ; le chaînon manquant pour redonner à la boxe ses lettres de noblesse.
Ce très beau magazine est à parcourir par les amateurs de boxe mais aussi et surtout par ceux qui en ont un mauvais à priori.
Le magazine se concentre uniquement à la boxe anglaise qui a beaucoup évolué au cours des décennies et qui couvre depuis longtemps tous les continents. La perception de la société sur ce sport a, elle, beaucoup de mal à évoluer. C'est ce que les différents articles essayent de nous présenter avec des formes très variées.
L'alternance entre interviews classiques ou croisés, reportages, historiques, statistiques et extraits littéraires permet une approche multi-facettes de ce sport connu principalement par ses aspects violents, financiers et même mafieux et réservé à une classe issue des quartiers pauvres en manque d'éducation. La féminisation de ce sport est aussi une évolution notable que certains articles mettent clairement en évidence.
Les personnalités rencontrées et évoquées sont issues de milieux totalement différents voire opposés allant d'un ancien premier ministre à un ancien braqueur en passant par un procureur qu'ils soient boxeurs professionnels ou amateurs, arbitres, coachs ou fan de Rocky. Leur seul point commun : la passion pour ce sport qui véhicule des valeurs de discipline, rigueur, résilience et d'éducation.
Et c'est autour de cela que ce magazine permet une ouverture vers la société et c'est cela la plus forte évolution de ce sport qui laisse les aspects violents à d'autres disciplines sportives comme notamment le MMA.
La boxe que l'on appelle le noble art depuis longtemps apparait réellement sous cette forme tout au long du magazine et les passionnés de boxe comme moi peuvent s'en satisfaire.
Mes seules critiques concernent la dernière partie. Je trouve que la rubrique « Hors cadre » est vraiment trop hors cadre et que des articles consacrés à des boxes non anglaises comme pratiquées en Asie auraient été plus appropriées. J'ai été également très déçu par le mot du rédacteur en chef « invité ». Son article est une succession de termes et expressions cherchant à caractériser la boxe, qui ressemble plus à un catalogue qu'à une expression personnelle des sentiments et passions que la boxe peut générer chez un passionné.
Ma grande découverte concerne le chessboxing que je ne connaissais absolument pas et qui fait une liaison parfaite entre le physique et l'esprit ; le chaînon manquant pour redonner à la boxe ses lettres de noblesse.
Ce très beau magazine est à parcourir par les amateurs de boxe mais aussi et surtout par ceux qui en ont un mauvais à priori.
