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Critique de keisha


Alors... un auteur inconnu de mes services, alors qu'il semble très connu pour ses récits de voyages dans l'est de l'Europe et l'Asie, dixit la quatrième. Un auteur qui désarçonne aussi. D'abord le bourricot n'est pas un âne, mais une vieille voiture au kilométrage incertain que l'on devine longuet. Pas pimpante extérieurement, mais bichonnée question mécanique, c'est le style de l'auteur, elle doit être fiable. Ensuite je n'ai pas eu droit directement à un 'récit de voyage', mais des considérations sur le passé de l'auteur et sa passion pour les voitures, son grand regret étant de n'avoir pu devenir mécanicien. Les noms et détails techniques de vieilles 'caisses', j'ai un poil effleuré, je ne connais pas. Et puis la façon de voyager est ici particulière, genre 'on part'. Son compagnon de route est un certain Z, dont il vient de faire la connaissance, et qui parle russe, ça peut se révéler utile.

"Aller aussi loin que possible, et revenir. Sans vraiment me soucier du but. Quelque part en Asie. Rouler jusqu'à une limite infranchissable, la Chine, par exemple, (...). Voici comment je voyais la chose: le monde défile derrière le pare-brise, un air étranger entre derrière la vitre baissée, une poussière inconnue s'amasse, on ne sait pas de quelle manière ça finira. Je voulais que ce soit comme autrefois, quand on prenait un autobus, puis un autre, puis un autre, pour se retrouver dans un endroit inconnu."

Quand même l'idée est de passer en Ukraine, direction le Kazakhstan. L'auteur aime bien la Russie, parfois il divague sur le passé des peuples européens et russes, c'est un peu fou dans sa tête.

En tout cas, il n'aime guère les nouvelles voitures. "Il y a juste un voyant qui s'allume, et c'est mort. Il faut s'arrêter et appeler, s'il y a du réseau. (...) Maintenant on se prend un nid-de-poule et aussitôt tous les voyants s'allument, dix-huit airbags se déclenchent, le satellite annonce un danger mortel et en cinq minutes rappliquent une ambulance, les pompiers et une cellule psychologique."

Pas De tourisme, de descriptions, pas trop en tout cas, les kilomètres défilent. La police veille, elle cherche la faille, l'erreur, et le Kazakhstan n'est pas l'endroit idéal pour discuter.

On laisse nos deux voyageurs en plein voyage. A suivre?

"Z. a ouvert l'oeil et m'a demandé:

- Où on est ?

- A cent bornes de Kobda.

-Il y a quoi à Kobda?

- Difficile à dire;

- Il y avait quelque chose en chemin?

- Pas vraiment.

- Si tu veux, je peux conduire, a-t-il proposé."
Lien : https://enlisantenvoyageant...
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