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Critique de LoloKiLi


Alors voilà, c'est l'histoire de Charlie Chaplin à la fin de sa vie, il rencontre la mort qui veut l'emmener avec elle, mais lui il a pas trop envie (tu m'étonnes) alors la mort elle lui dit comme ça que s'il parvient à la faire rire, eh ben elle lui laissera du rabe et reviendra le chercher l'année prochaine. Et Charlot de faire rigoler la mort (c'est bien la seule qui rigole d'ailleurs) et de rempiler pour un an.

Bon, jusque là le sujet, par son originalité, avait attisé ma curiosité (qui dans ce cas précis est bien un vilain défaut, mais à ce stade je n'avais pas encore saisi à quel point).

Ainsi, chaque année, Charlot fait son show face à la grande faucheuse. Subodorant nonobstant que le tomber de rideau ne va pas tarder à sonner la fin de la récré, il entreprend d'écrire à son jeune fils pour lui révéler, au-delà des biographies officielles, la « véritable histoire » de Charles Chaplin...

Et là, ça cafouille grave. Où donc Fabio Stassi compte-t-il emmener son lecteur avec cette idée de mettre en scène un avatar de Charlie Chaplin dans une existence en majeure partie réinventée ?... Mystère. Ses aventures et nombreuses rencontres se succèdent sans rythme en un fouillis saugrenu, et l'on s'égare piteusement dans le survol bien superficiel d'une quête sans queue ni tête (no contrepèterie inside). Dans une désolante absence de passion, dénué d'émotion, cet étrange bazar chaplinesque se découvre sans grand plaisir et génère malheureusement, tout au long de la lecture, un ennui perplexe.

Sans doute me suis-je inconsciemment retrouvée dans un état de concentration et de réceptivité restreints par l'influence néfaste d'une potentielle dépression post-estivale (voire pré-hivernale) tout ça tout ça... mais quand l'auteur en postface remercie son entourage pour sa patience funambulesque (sic), j'ose espérer qu'il englobe également le persévérant lecteur (genre moi) qui, faisant fi de son ennui, parviendra laborieusement au terme de ce voyage si peu convaincant.

Désolée, cher Fabio (permettez que je vous appelle cher Fabio), chez moi aussi quand ça veut pas... ben ça veut pas.

Ҩ

Pardon... et merci quand même à Babelio Masse Critique et aux éditions Denoël. On fera sûrement mieux la prochaine fois.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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