AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de littera_priscilla


Première chronique de 2021 mais sur une lecture de 2020, donc ça ne compte pas vraiment. Je vous souhaite néanmoins une excellente année 2021, pleine de livres et d𠆚ventures à vivre de son canapé, parce que ça, au moins, on ne peut pas nous le voler…

Aujourd’hui, je vous parle du court roman de Stéphanie Des Horts, Les Sœurs Livanos. Je ne connaissais pas du tout l’histoire de Tina et Eugénie, deux sœurs grecques, aux prises avec une tragique destinée, flirtant constamment avec la démesure et jouant un jeu dangereux avec Eros et Thanatos. Tout le roman s’organise autour de cette idée de la tragédie, se découpe même en partie qui ont pour titres les noms des principaux héros tragiques grecs et des dieux de la mythologie.

C𠆞st un roman fascinant sur bien des points. J𠆚i été subjuguée par ces vies, que je n𠆞nvie pas pour autant. Dans les villas, sur les bateaux de Niarchos et Onassis, on croise Marylin, Kennedy, Churchill, Sinatra, Maria Callas et tellement d𠆚utres qu’on en a le tournis. Ne cherchant que l𠆚mour, en plus de la richesse, les deux sœurs tentent d𠆚pprocher deux hommes qu𠆞lles voient comme des soleils, tout simplement, mais elles doivent donc en payer le prix et se brûler les ailes.

L𠆚mour n𠆞st pas plus fort que l𠆚rgent ici, c𠆞st la passion, l𠆞xubérance, la concurrence qui régissent tout : le couple, la famille, l𠆚mitié.

Le style suit le rythme des vies trépidantes de ces personnages si époustouflants qu’on en oublie parfois qu’ils sont bien réels. La tension ne s𠆚paise jamais, on passe d’une sœur à l𠆚utre, d’une prémonition à une autre et l’on sent bien, surtout pour Tina, que l’innocence ne triomphera pas. A force de fréquenter un univers dépourvu de morale, nos deux jeunes femmes perdront beaucoup de la leur. Amour, jalousie, égoïsme et désamour, tout va et vient à un rythme effréné. J𠆚voue avoir même eu du mal à suivre parfois. Trop de noms, trop de relations, trop d�ultères… Mais c𠆞st le jeu ! J𠆚i aussi eu du mal à accepter de ne pas pouvoir apprécier Tina, en tant que femme, mais surtout en tant que sœur et tant que mère. Pour le coup, si Eugénie m𠆞st apparue comme la victime de tout cela, Tina m𠆚 semblé plus en accord avec la vie qu𠆞lle menait, même si elle finit par s’y perdre.

En bref, c𠆞st une lecture que j𠆚i trouvée foisonnante et très enrichissante, je ne m𠆞n suis pas lassée une seconde, mais c𠆞st un univers jet-set dont je suis trop éloignée et trop peu éprise pour avoir complètement adoré. Et vous, vous connaissez ? Savez-vous déjà qui sont ces Niarchos, Onassis (amant de la Callas et second époux de Jackie Kennedy quand même), Tina et Eugénie ?

Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}