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Critique de Taraxacum


Wolfen est une réinvention assez intéressante du mythe du loup-garou, dans le New-York moderne qui commence avec le meurtre de deux policiers dans une fourrière crasseuse.
Ici, pas d'influence de la lune, pas de mythologie, pas de balle d'argent, rien que des prédateurs étant à l'homme ce que le lion est à la gazelle, et c'est bien plus terrifiant... La plupart des romans ou nouvelles que j'avais lu sur le sujet se passaient en milieu rural et j'avoue que la transposition à la métropole est saisissante. Chaque escalier de secours, chaque ruelle, chaque recoin sombre que la lumière des réverbères ignore semble un piège et l'écriture rend à merveille une impression de peur et de traque.
Traque à double sens, d'ailleurs; les humains connaissant la vérité pour accumuler des preuves, les loups-garous pour les tuer avant. le duo d'enquêteurs n'est à vrai dire pas exceptionnellement attachant, mais leur trouille finit par nous toucher, sans compter qu'il y a la présence d'autres personnages secondaires, particulièrement l'époux de l'inspectrice, assez réussis.

Signalons enfin que cette oeuvre a été portée à l'écran dans les années 80. Je le signale parce qu'il s'agit d'un deux détails bizarres de l'édition sur laquelle j'ai mis la main: elle était illustrée de photos du film et ils ont choisi les scènes, ou les personnages sans se soucier de leur présence dans le livre. Apparement le vieux légiste s'est changé en sémillant afro-américain, qui se balade avec un fusil à un moment, semblant remplacer un autre personnage, il y a une scène sur les piles d'un pont qui n'est pas du tout dans le livre et ça continue ainsi.... Quant à l'autre détail bizarre, c'est à se demander si la personne qui avait écrit la quatrième de couv' a lu le livre, car l'un des personnages de policiers s'y retrouve "spécialiste en psychologie criminelle" et perd son badge.
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