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Critique de Eroblin


Ce roman jeunesse est sorti une première fois en 2014 sous le titre « L'escalier hurleur », ce n'est donc pas une nouveauté, dommage pour les fans de Jonathan Stroud qui pourraient croire que c'est une nouvelle aventure du trio Lockwood, Lucy et Georges. En ce qui me concerne, je ne connaissais pas l'auteur, j'ai donc pu savourer cette histoire. Bienvenue à Londres dans un futur hypothétique dans lequel, depuis des années, le Royaume Uni doit faire faire face à des fantômes. Et pas le petit fantôme qui vous fait juste peur, non celui qui vous attaque et vous tue. Pour les éradiquer, les Anglais, toujours pragmatiques, ont monté des agences de chasseurs de fantômes, leurs équipes sont constituées de jeunes, seuls capables de voir et de ressentir la présence d'êtres démoniaques.

Lucy appartient à cette caste qui peut « lire » les fantômes, ressentir leur passé ; après un drame survenu dans la petite ville où elle habitait, elle est venue à Londres en quête d'un travail et s'est fait embaucher dans la prestigieuse agence de Lockwood. Enfin prestigieuse, elle le sera peut-être si l'agence décroche un contrat fabuleux. Car, pour le moment, à part provoquer un incendie dans une maison hantée et subir les moqueries des uns des autres, assortis de sanctions financières qui menacent de faire couler l'agence à peine née, les trois chasseurs sont plutôt fort marris ! Heureusement, un industriel très riche, Fairfax, vient leur proposer une affaire en or : passer une nuit dans la maison la plus hantée d'Angleterre et vaincre définitivement ce qui est à la source du mal.

Je rappelle que c'est un roman jeunesse, ne vous attendez donc pas à trembler de peur dans votre lit, ce n'est pas du Stephen King et vous n'aurez pas à regarder sous votre lit le soir avant de dormir. Ceci dit, l'intrigue est bien construite et on accepte facilement cet univers de spectres, de goules et de fantômes. Les trois personnages principaux sont attachants, j'ai bien aimé Lockwood, mélange de Sherlock Holmes pour son esprit de déduction, et de van Helsing dans son rôle de chasseur car il n'hésite pas à batailler et à sabrer (au sens propre du terme) toute forme spectrale menaçante, ses partenaires ne sont pas en reste d'ailleurs. Enfin, il y a le manoir de Combe Carey, personnage à lui seul, lieu isolé, vide la nuit car personne n'ose y rester, mais habité d'une multitude d'esprits qui gémissent, pleurent, hurlent. Cela m'a fait penser au film de Robert Wise « La maison du diable »même si, je le souligne à nouveau, ce roman n'est pas fait pour terroriser. En tout cas, je le verrais bien adapté au cinéma.

Challenge Muti défis 2019, item 88
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