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Critique de Fifrildi


Le titre russe est Гадкие лебеди (Les cygnes laids) mais après lecture je trouve que le titre "Les mutants du brouillard" n'est pas si mal trouvé que cela.

Le style est un peu marginal mais cela est probablement dû à une mauvaise traduction.

Victor est écrivain et se retrouve dans une ville (on ne cite pas son nom, je suppose qu'elle est imaginaire) où il pleut tout le temps.

L'histoire commence avec une dispute avec sa femme Lola au sujet de leur fille Irma qui a 12 ans. Elle veut s'en débarrasser. Lui n'a pas l'air plus concerné que cela...

Les enfants de la ville sont tombés sous l'influence des "hommes de la pluie". Ils sont devenus si intelligents qu'ils ne supportent plus leurs parents :

"... L'humiliation, pensa-t-il. Oui, bien sûr. On leur a flanqué des gifles, on les a traités de lie de la société, on les a chassés comme des clochards importuns, c'étaient quand même des pères et des mères qui aimaient malgré tout leurs enfants, ils les battaient, ils étaient pourtant prêts à leur sacrifier leur vie, ils les dévergondaient par leur exemple, ils n'agissaient cependant pas sciemment mais par ignorance..."

Qui sont ces hommes de la pluie? Des lépreux? Des mutants? Des extra-terrestres? Que veulent-t-ils? En fait, j'ai trouvé cet aspect de l'histoire assez secondaire car les auteurs n'en disent pas assez. Je pense que c'est un prétexte, une mise en contexte pour parler d'autre chose comme l'éducation des enfants et l'intolérance pour citer ce qui m'a le plus interpellée.

La fin est assez bancale... ou alors je ne l'ai pas comprise.

Pour la petite histoire, ce roman a été interdit en Union Soviétique et n'a pu être publié que par le "Samizdat" à l'étranger chez l'éditeur de Soljénitsyne."

Une découverte intéressante que je vais probablement relire plus tard pour comprendre la fin... s'il y a quelque chose à comprendre.
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