Il faut un peu de temps pour que l'histoire se mette en place et qu'on commence à comprendre le but de
Keiko Suenobu : parler de ce qu'endure les "ijime", ou souffre-douleur. S'il s'agit certes d'un manga shojo (donc pour filles), puisqu'on s'attache aux sentiments d'une jeune lycéenne et de son rapport à elle-même et aux autres, il ne s'agit pas pour autant d'un manga niais, loin de là.
Le lecteur voit devant lui une souffrance intense, celle d'Ayumu. Des sujets comme le sadisme et le suicide sont également évoqués. La faiblesse de jeunes en construction, sensibles aux regards des autres, dans la société nipponne où tout se définit par rapport à l'autre, est trop souvent un sujet tabou et
Keiko Suenobu, avec finesse, joue des caractéristiques du shojo...
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