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Critique de florence0805


Glendon Swarthout : le Tireur. Traduit par Laura Derajinski, Gallmeister (Totem 23)
Résumé de l'éditeur :
Au tournant du XXe siècle, John Bernard Books est l'un des derniers survivants de la conquête de l'Ouest. Après des années passées à affronter les plus grandes gâchettes du Far West, il apprend qu'il est atteint d'un cancer incurable : il ne lui reste que quelques semaines à vivre. Les vautours se rassemblent pour assister au spectacle de sa mort, parmi lesquels un joueur, un voleur de bétail, un pasteur, un croque-mort, une de ses anciennes maîtresses, et même un jeune admirateur. Mais Books refuse de disparaître sans un dernier coup d'éclat et décide d'écrire lui-même l'ultime chapitre de sa propre légende.
Mon avis :
Le tireur est un excellent western crépusculaire : John Books n'est pas l'horrible tueur sans pitié que son curriculum laisse entendre. On apprend à le connaitre pendant ses dernières semaines, ce temps de repos forcé qui lui permet de se livrer à des moments d'introspection. Ses visiteurs en revanche ne sont pas animés des meilleures intentions, car ils espèrent tirer quelques avantages de la mort à venir du tireur, qu'il s'agisse du croque-mort ou du pasteur… La frontière entre les bons et les méchants est assez poreuse. Cette ambiguïté, un personnage l'incarne totalement : il s'agit de Gillom Rogers, le jeune fils de la logeuse du Tireur, fasciné par les armes et les actes de violence.
A la fin de ce très beau western, un clou d'éclat explosif permet à Books de se racheter aux yeux des hommes !
Glendon Swarthout, un auteur extraordinaire découvert grâce au #PicaboRiverBookClub, et accessible grâce aux éditions Gallmeister !
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