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Critique de artemisia02


Après l'excellent roman Bénis soient les enfants et les bêtes, je continue ma découverte de Glendon SWARTHOUT.
Je ne peux que vous conseiller la lecture de ce roman. Si vous devez lire un western , laissez vous tenter par ce roman court d'environ 200 pages que vous ne verrez pas passer.
Une histoire qui se déroule sur quelques semaines , à El paso, la moitié du temps dans la chambre du tireur. Si sa réputation n'est plus à faire, sa fin de vie sera moins glorieuse, en effet, J.B. Books est atteint d'un cancer incurable qui le condamne à une fin douloureuse et ineluctable.
Du point de vue du héros, cela manque un peu de prestance. Pour ne rien arranger, la nouvelle se propage et les vautours défilent un par un, qui offre une galerie de portraits géniaux et des dialogues savoureux.
Mais tout moribond qu'il est, Books est bien conscient de sa situation et il est bien décidé à garder le contrôle jusqu'au bout, ne voulant pas faillir à sa réputation et à ses principes.
L'auteur brosse la fin d'une époque et le début d'une nouvelle ère axée sur la modernité, nous sommes en 1901, tout un symbole.
Il malmène son héros, il ne nous cache rien de sa douleur, de sa solitude, un personnage qui vit au jour le jour sa déchéance physique et sa fin toute proche, pourtant un sursaut de fierté fait s'envoler l'histoire.
Et que dire de la fin du roman, elle est à la hauteur de son héros, avec une belle petite pointe de cynisme.
Un auteur et une plume à découvrir. Je suis curieuse de découvrir l'adaption cinématographique avec John Wayne : le dernier des géants de Don Siegel.
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