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Critique de Nastasia-B


- Allez ! Pressons, pressons ! Vite ! Une carotte pour Iznogoud, une !
- Une carotte pour Iznogoud ? Mais pour quoi faire ?
- Parce que ça rend aimable, très cher, ça rend aimable... Allons, pressons, pressons, une carotte, vite !

Et c'est vrai qu'il en aurait bien besoin d'une carotte ce détestable Iznogoud. Dans cet album qui regroupe quatre histoires publiées initialement de décembre 1965 à février 1971, Une Carotte Pour Iznogoud est la plus longue.

C'est l'occasion pour René Goscinny de nous montrer à nous tous, mais aux commerçants et professionnels du tourisme en particulier, que ce ne serait pas mal si, en plus de leur notes salées, ils pouvaient être un peu aimables. Un mal particulièrement vrai en France, je trouve, par rapport à d'autres pays où le sens de l'accueil, de l'hospitalité et de la politesse sont largement plus développés.

Dans Magie-Fiction, Goscinny parodie la conquête spatiale et notamment les premiers pas de l'Homme sur la Lune. (C'était un sujet d'actualité à l'époque, ça ne nous rajeunit pas, dites donc !) Bien évidemment, ici ce sont les Martiens qui posent le pied sur le désert entourant Bagdad et c'est l'occasion d'une série de gags vraiment très réussis.

Dans Crime Glacé ou Ice Crime, il est bien évidemment question de glace et de la vue d'un certain visage qui vous laisse... de glace !

Enfin dans le Dodo Fatal, Goscinny s'en donne à coeur joie avec la mouche que vous savez. (- Au fait, vous savez quelle mouche ? - Oui, j' sais, j' sais ! c'est pas la peine de me faire un dessin ! - Ah, t' sais, t'sais, c'est bon ne prends pas la mouche...)

Bref, un bon album, tout à fait homogène dans la série. (C'est d'ailleurs une des seules séries comiques que je connais dont on peut dire que le niveau est rigoureusement homogène d'un album sur l'autre, tout au moins lorsque c'était René Goscinny aux commandes, après, c'est autre chose.)

Comme d'habitude, Iznogoud cherche à faire disparaître le calife pour prendre sa place, et comme d'habitude, c'est lui qui s'en prend plein le nez avec ses bourre-pifs avortés. Inutile de vous en dire davantage, vous n'êtes pas des ânes, vous avez compris et nul besoin d'agiter plus longuement devant votre nez la carotte d'un avis qui, de toute façon, ne signifie pas grand-chose.
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