Pauvre Tristano.
Je ne l'aurais même pas accompagné jusqu'à la mort, le laissant seul dans son agonie entre ses injections de morphine, les poèmes de Frau et le récit de sa vie qu'il fait à un jeune écrivain convié dans sa maison de Toscane.
Il mourra donc sans moi, je ne connaîtrai pas toute sa vie.
A la page 100, je l'assure de toute mon estime et de ma considération, et l'abandonne à sa fin de vie.
Je lui tourne le dos, comme tourne le dos son père sur la photo de couverture.
Ce n'est pas que son histoire soit inintéressante, mais je n'arrive pas à entrer dans ce livre.
Le style, le ton peut-être, je ne sais pas vraiment.
Ou alors trop décousu.
Ou bien ce n'est simplement pas le bon moment pour moi.
Parce que je reste persuadée qu'il y a une grande richesse dans ce livre.
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