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Critique de Latulu


Deuxième tome de la saga Une braise sous les Cendres, une Flamme dans la Nuit poursuit l'aventure d'Elias et Laïa.

Au niveau des personnages on reprend les mêmes : Laïa l'érudite et Elias le guerrier. de nouveaux protagonistes viennent compléter le tableau et diversifient l'univers.
La narration comprend plusieurs voix, celle de Laïa et d'Elias et une nouvelle : Hélène Aquilla, ancienne camarade d'Elias et que l'on ne connaissait que du point de vue de ce dernier.
J'ai beaucoup aimé découvrir ce personnage. Jeune femme forte et douée dans les arts guerriers, elle va devoir se faire accepter comme Blood Shrike de l'empereur, un poste éminent et très convoité. Elle sera sans cesse tiraillée entre son devoir et ses émotions, notamment l'amitié (voire un peu plus) qu'elle partage avec Elias.
Elias n'évolue pas beaucoup dans ce tome. Il reste le guerrier altruiste et dévoué envers ceux qu'il apprécie. En revanche Laïa devient totalement autocentrée. Son envie de libérer de son frère la pousse à commettre de graves erreurs et à occulter la vérité. J'avais apprécié son évolution dans le tome 1 mais dans ce roman, j'ai levé les yeux plus d'une fois sur certains passages.

Le récit est bien rythmé, entre guerre, fuite éperdue, manipulation et massacres j'y ai trouvé mon compte. Quelques longueurs quand même surtout sur les passages avec Laïa. J'ai été contente de découvrir l'univers plus en profondeur avec l'exploration d'autres lieux que la forteresse Backcliff même si le personnage de la Commandante est toujours aussi glaçant. Elle imprime une marque dans le récit. On ne l'aime pas mais on ne peut s'empêcher de guetter ses apparitions.

Un sentiment mitigé donc à la sortie de cette lecture.
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