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Critique de Bouvy
Benjamin, Français et auteur de bandes dessinée, désoeuvré, se rend au Japon dans l'espoir de retrouver un amour qui ne fut que l'aventure d'une nuit, à Paris, il y quelques 17 ans. Perdu dans la campagne, spolié de ses biens, il trouve refuge dans un café. le patron, Michihiko, est un jeune homme maladroit qui tente de transformer la boisson chaude si chère au goût du Français en breuvage médicinal. le résultat ? Un café infecte, une insulte aux papilles de l'européen. Les deux hommes sont chacun en pleine déconvenue sentimentale. Benjamin, sans doute à cause de la crise de la quarantaine, Michihiko à cause de son incapacité à concrétiser tout ce qu'il entreprend. Les deux hommes vont se prendre d'amitié. le Japonais va héberger le Français et l'aider à retrouver son amour perdu et le dessinateur va enseigner la façon de tenir convenablement un établissement qui sert du bon café. Il tient ce savoir-faire de son père qui est propriétaire d'un établissement à Paris.
C'est avec plaisir que je retrouve le trait enchanteur de Kan Takahama. Les dessins sont magnifiques, poétiques, les expressions des personnages affirment leurs sentiments et leur caractère. Par contre, le scénario, plein de bonnes intentions, est quelque peu brouillon, voir embrouillé. le personnage féminin, l'épouse de Michihiko, semble être la copie de l'auteure, qui, lors de la création de cette histoire, devait être aussi dans les problèmes sentimentaux. On a l'impression qu'elle se venge de son ex-mari de la vraie vie en faisant de son héros japonais un pauvre gars qui n'est capable de rien, un raté. Heureusement, la faiblesse du scénario est largement compensée par la qualité des illustrations. C'est le troisième livre de cette créatrice de manga que je découvre et je commence à croire que les problèmes de coeur des femmes japonaises sont sa principale source d'inspiration. Mais vraiment, pour la qualité des dessins, j'en redemande et espère encore lire d'autres mangas dessinés par Kan Takahama, en espérant qu'elle trouve un scénariste qui pourrait "doper" ces récits illustrés.
C'est avec plaisir que je retrouve le trait enchanteur de Kan Takahama. Les dessins sont magnifiques, poétiques, les expressions des personnages affirment leurs sentiments et leur caractère. Par contre, le scénario, plein de bonnes intentions, est quelque peu brouillon, voir embrouillé. le personnage féminin, l'épouse de Michihiko, semble être la copie de l'auteure, qui, lors de la création de cette histoire, devait être aussi dans les problèmes sentimentaux. On a l'impression qu'elle se venge de son ex-mari de la vraie vie en faisant de son héros japonais un pauvre gars qui n'est capable de rien, un raté. Heureusement, la faiblesse du scénario est largement compensée par la qualité des illustrations. C'est le troisième livre de cette créatrice de manga que je découvre et je commence à croire que les problèmes de coeur des femmes japonaises sont sa principale source d'inspiration. Mais vraiment, pour la qualité des dessins, j'en redemande et espère encore lire d'autres mangas dessinés par Kan Takahama, en espérant qu'elle trouve un scénariste qui pourrait "doper" ces récits illustrés.
