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Critique de Odlag


Iris Zero met en scène une société en plein changement suite à l'apparition d'un phénomène dont personne ne connait l'origine : l'Iris, qui donne à celui qui le possède une capacité particulière en rapport avec la vue (l'un peut voir les mensonges, un autre peut voir les vies antérieures, etc.). Ce don n'a au départ touché que quelques nouveaux nés, puis s'est de plus en plus répandu. A un point tel que les enfants ne possédant pas ce don sont appelés "Iris Zero" et sont rejetés par les autres.

Tôru est un "Iris Zero" et, après avoir subi des brimades à l'école à cause de cela, a décidé de se faire le plus discret possible pour être tranquille. Ce plan fonctionne très bien, jusqu'à ce que l'une des filles les plus populaires du lycée, Koyuko Sasamori, lui demande de l'aide devant toute sa classe. La vie de lycée de Tôru, qui l'espérait tranquille, va alors changer du tout au tout.

Ce manga met en avant un thème qui est et sera toujours d'actualité : la différence et la tolérance. Petit à petit, une sorte de ségrégation se crée dans cette société : ceux possédant l'Iris sont considérés comme supérieurs à ceux qui ne l'ont pas, ceux-ci étant alors parfois considérés comme des déchets. La différence se porte aussi entre les possesseurs de l'Iris : certaines capacités vont être craintes (la personne est alors mise à l'écart, ou tente de le cacher), tandis que d'autres seront valorisées.

A travers de petites enquêtes, Tôru prouve que posséder un don n'est pas forcément avantageux, que même un "Iris Zero" peut avoir des capacités fort utiles. Car, privé de cette vision particulière qu'est l'Iris, le jeune garçon a trouvé un moyen de voir les choses à sa façon. Et cette vision est peut-être même plus vraie, plus authentique que celles des Iris.
Les amis de Tôru, quant à eux, montrent qu'il est possible pour un "Iris Zero" d'être considéré comme un égal par les possesseurs d'Iris (du moins par les plus tolérants, ceux qui ne voient pas l'absence du don comme une tare).

Un premier tome sympa, qui laisse supposer une bonne série.
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