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Critique de Colibrille


Après l'avoir lue au moins trois fois, il est peut-être temps pour moi d'écrire quelques lignes sur cette série que j'apprécie particulièrement. Mieux vaut tard que jamais, alors allons-y !

Dès les premières pages, j'ai su que l'univers de ce manga allait me plaire. Son originalité m'a tout de suite frappée. L'idée d'attribuer à chacun des personnages un don, un "iris", m'a paru très intéressant. Mais ce qui m'a paru d'autant plus intéressant, c'est que Piroshiki choisit de mettre en avant le seul personnage à ne pas posséder ce fameux "iris".
Dans notre monde, Tôru serait considéré comme un garçon comme les autres, "normal", dirait-on. Mais dans l'univers d'Iris zero, il est au contraire traité comme un paria car il ne possède pas de don. J'ai été interpellé et captivée par ce paradoxe. A travers cette intrigue, l'auteur interroge de manière subtile les notions de différence, de normalité, d'exclusion.
Dans ce premier tome, Piroshiki nous montre également que si un individu ne correspond pas au "moule" d'une certaine société, il en est alors exclu... Heureusement, il peut compter sur la présence de quelques individus se moquant des convenances. Sous ses airs de gentil shojô, Iris zero nous fait finalement pas mal réfléchir. Et c'est tant mieux. Cela donne une véritable densité à l'intrigue.

En ce qui concerne le dessin d'Hotaru Takana, j'avoue que je le trouve plutôt banal, il ne sort pas vraiment de l'ordinaire. J'ai déjà rencontré ce style de graphisme dans beaucoup d'autres mangas. Cela dit, ce n'est pas un point négatif. Le dessin est maîtrisé, bien découpé, expressif et drôle. Il complète à merveille le scénario de Piroshiki.

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