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Critique de florencem


C'est étrange, car finalement ce tome vingt deux semble être la fin de la série. Je me demande vraiment ce que le tome vingt trois va contenir. Je n'arrive pas vraiment à imaginer ce qu'il y a de plus à dire après un tome aussi... joli. C'est un qualificatif un peu étrange pour décrire un livre, mais je n'ai pas d'autre mot qui me vienne à l'esprit. Il faut dire qu'il était très apaisant émotionnellement parlant par rapport aux autres tomes. C'était un peu comme si tout le monde m'était les choses au clair autour de lui. Comme si tous se préparaient à enfin à tourner la page.

(Attention spoilers possibles)

Kyo, le premier. Affronter son père était peut-être la chose la plus dure pour lui. Cet homme cruel a toujours été celui qui l'avait contraint à cette vie de solitude. C'est aussi lui qui avait poussé sa femme à se suicider et avait ensuite rejeté la faute sur son fils. C'était en fin de compte lui le monstre. Mais Kyo a été le plus adulte des deux. Il n'a pas crier ou essayer de frapper son père, alors qu'il avait toutes les raisons du monde d'être en colère contre lui. Je pense surtout qu'il était fatigué et qu'il s'est rendu compte que le plus malchanceux des deux, c'était son père et pas lui. Car Kyo a trouvé quelqu'un qui le respecte et le comprend. Il a aussi fini par se décider à ne plus se laisser dicter son destin. Un très grand pas pour lui. Je pense d'ailleurs sincèrement que c'est à ce moment-là qu'il s'est libéré. Pas seulement lorsque Tohru et lui se sont avoués leur amour réciproque un peu plus loin dans le tome. Ce n'était qu'un bonus supplémentaire pour lui.

Akito, elle, est de plus en plus en paix avec elle-même. Sa discussion avec Tohru a dû l'aider mais je crois en partie qu'elle s'est sentie libérée d'un grand poids. Elle prend enfin les bonnes décisions quitte à sentir ce sentiment de solitude un peu plus à chaque instant. J'ai aimé la voir tenir tête à la vieille servante qui la manipulait depuis le début. Elle s'est affirmée contre l'avis de beaucoup, mais avec le recul, elle en sortira sûrement grandie et le respect finira par revenir, même plus fort. Elle cherche aussi à expier ses fautes. Sa discussion avec Hana et Uo était très forte, car après tout, elles ne se connaissent pas et pourtant Akito avoue avoir poignardé Kuréno et aussi se sentir responsable de la chute de Tohru. Demander pardon à des personnes qui nous sont proches est beaucoup plus facile qu'à des inconnus, enfin pour moi, en tout cas. Car on sait que nos proches nous pardonneront, mais on n'a aucune certitude avec des inconnus...

Et puis, cette rencontre a permis à Kuréno et Uo d'être de nouveau ensemble. J'attendais cela depuis leur première rencontre, car ils méritaient vraiment tous les deux d'être heureux. Et puis, ils me rappelaient un peu Katsuya et Kyoko. C'était comme si on donnait une seconde chance aux parents de Tohru au travers de ces deux-là.

Ensuite, vient ce que l'on attendait tous depuis si longtemps. La libération de tous les maudits. Je pense que Natsuki Takaya a su très bien rendre la tristesse et le bonheur de cette libération. Là encore, sans beaucoup de mots, le lecteur comprend parfaitement ce que les maudits ressentent à ce moment-là. C'était très émouvant, surtout quand Tohru s'en rend compte, elle qui a tellement lutté pour que cela arrive enfin.

Cette malédiction d'ailleurs... On apprend réellement le fondement de son existence. Elle n'était pas une malédiction au tout départ, juste une promesse entre un dieu et ses compagnons pour que la solitude ne pèse sur personne. C'est étrange car dans un sens, les Douze ont toujours cherché à ne pas être seuls, tout comme Akito... Et cette malédiction n'en était pas vraiment une au final. C'était juste une promesse de rester ensemble avant que chacun ne trouve quelqu'un avec qui ne plus être seul...
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