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Critique de Mimeko


À Vienne, en ce début de XXème siècle, l'inspecteur Oskar Rheinhardt et son ami le jeune psychiatre Maxim Lieberman sont appelés sur le lieux d'un meurtre des plus étranges...Une jeune femme, Charlotte Lowensten, medium, est retrouvée, allongée sur une méridienne, elle a reçu une balle en plein coeur, mais le plus étrange est que le salon dans laquelle elle repose, est fermé de l'intérieur. L'enquête s'avère difficile étant donné que, quelques jours auparavant, se tenait une réunion de spiritisme et les personnes présentes sont autant de suspects potentiels. Parmi eux, un comte hongrois ruiné, un couple dont le mari est banquier, un serrurier, un chef d'entreprise qui finance le maire qui cherche à se faire réélire. D'autres difficultés surviennent pour l'inspecteur qui se voit adjoindre par Brügel son supérieur, le commissaire von Bulow, un peu méprisant, et la pression due à la qualité des suspects proches de l'élite politique viennoise, qu'il convient de ménager. Max, quant à lui est, préoccupé par le cas une jeune femme Amelia Lydgate, qui semble souffrir d'une paralysie qu'il soupçonne être due à un traumatisme et, adepte de Sigmund Freud, s'oppose à Gruener le directeur de l'institut et à ses méthodes barbares comme les électrochocs, et côté coeur, ses parents le presse de se déclarer auprès de Clara qui attend sa demande en mariage.

La justice de l'inconscient est la première enquête d'une série policière historique qui se déroule Vienne et qui s'attache à une science qui émerge en ce début de siècle, l'analyse psychologique appliquée à l'elucidation de crimes. Entre le jeune psychiatre et l'inspecteur chevronné, la complémentarité est totale, le premier faisant confiance à sa connaissance des mécanismes psychologique de l'âme humaine et son aîné, plus bourru, acceptant que ses méthodes traditionnelles soient quelque fois remises en cause, lui permettant de s'ouvrit un peu sur la psychologie.
Ce premier opus, s'il est très intéressant du point de vue de l'ambiance viennoise de l'époque, de l'évocation de l'antisémitisme larvé de l'élite viennoise, pèche un peu avec certaines longueurs et d'une centaine de pages en trop, à mon avis. D'ailleurs, les digressions sur la vie familiale de l'inspecteur et sur les causes du mal-être d'Amelia Lydgate n'ont pas été reprises dans la série télévisée, et n'enlèvent en rien à l'intérêt du roman.
Un lecture en demi-teinte, intéressant sur le contexte historique, un peu moins sur le développement un peu trop détaillé de la vie privée de certains protagonistes.
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