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Critique de Cyrlight
Dans ce premier tome de The Gentlemen's Alliance Cross, un shojo qui en compte onze, Haine travaille avec ardeur pour rapporter de l'argent à sa famille adoptive en difficulté. Sa situation change du tout au tout lorsque l'occasion lui est offerte de se rapprocher de Shizumasa, l'élève le plus important de son Académie, dont elle est secrètement amoureuse depuis longtemps.
Du potentiel noyé dans une confusion générale. Voilà comment je décrirais ce manga pour le moment. L'auteur introduit son univers et ses personnages pêle-mêle, bien trop vite pour avoir une chance de s'y retrouver.
En un seul volume, on a le background d'Haine (sa situation familiale, son passé de délinquante, mais aussi l'origine de son amour pour Shizu), son petit frère, sa meilleure amie, l'Académie et ses règles (notamment son système de castes et de points), le conseil des élèves, ses membres, les Hérétiques (la faction rebelle)…
Vous êtes perdus ? Rassurez-vous, moi aussi ! Et comme si ça ne suffisait pas, les traits des différents protagonistes sont assez similaires, à l'instar de leur nom de famille, et la mangaka se plaît de surcroît à les représenter souvent en gros plan. Dans l'éventualité où on n'aurait déjà pas assez de mal à les distinguer (et à prendre ses marques), c'est la cerise sur le gâteau.
Au milieu de ce fouillis se dégagent malgré tout quelques éléments qui ne sont pas inintéressants, à première vue en tout cas. J'ai notamment été stupéfaite (en bien) de découvrir la personne avec qui Haine doit rivaliser pour espérer atteindre le coeur de Shizu.
Si je dis à première vue, cependant, c'est parce que (outre le fait que le caractère et l'attitude du jeune homme soient ambivalents au point de frôler l'incohérence), les dernières pages tendent à balayer cette originalité. Et c'est dommage, parce que ce manga, malgré son côté très brouillon, tenait là le moyen de se démarquer de la grosse majorité des shojos.
J'accorde la moyenne à ce tome en attendant de découvrir ce que l'auteur compte faire de son intrigue par la suite, car si son oeuvre ne gagne pas en clarté, mais qu'elle s'enfonce en plus dans le cliché… Aïe, aïe, aïe.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Du potentiel noyé dans une confusion générale. Voilà comment je décrirais ce manga pour le moment. L'auteur introduit son univers et ses personnages pêle-mêle, bien trop vite pour avoir une chance de s'y retrouver.
En un seul volume, on a le background d'Haine (sa situation familiale, son passé de délinquante, mais aussi l'origine de son amour pour Shizu), son petit frère, sa meilleure amie, l'Académie et ses règles (notamment son système de castes et de points), le conseil des élèves, ses membres, les Hérétiques (la faction rebelle)…
Vous êtes perdus ? Rassurez-vous, moi aussi ! Et comme si ça ne suffisait pas, les traits des différents protagonistes sont assez similaires, à l'instar de leur nom de famille, et la mangaka se plaît de surcroît à les représenter souvent en gros plan. Dans l'éventualité où on n'aurait déjà pas assez de mal à les distinguer (et à prendre ses marques), c'est la cerise sur le gâteau.
Au milieu de ce fouillis se dégagent malgré tout quelques éléments qui ne sont pas inintéressants, à première vue en tout cas. J'ai notamment été stupéfaite (en bien) de découvrir la personne avec qui Haine doit rivaliser pour espérer atteindre le coeur de Shizu.
Si je dis à première vue, cependant, c'est parce que (outre le fait que le caractère et l'attitude du jeune homme soient ambivalents au point de frôler l'incohérence), les dernières pages tendent à balayer cette originalité. Et c'est dommage, parce que ce manga, malgré son côté très brouillon, tenait là le moyen de se démarquer de la grosse majorité des shojos.
J'accorde la moyenne à ce tome en attendant de découvrir ce que l'auteur compte faire de son intrigue par la suite, car si son oeuvre ne gagne pas en clarté, mais qu'elle s'enfonce en plus dans le cliché… Aïe, aïe, aïe.
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