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Critique de Malahide75


Lecteur (rice) de SF régulier ou occasionnel : abandonne ici tout sérieux, car tu t'apprêtes à entrer dans l'univers de Bob ! Un monde atemporel (de l'avantage d'être réincarné en IA) et quasi infini (de l'avantage d'être réincarné dans une IA qui a, de fait, l'éternité devant elle).
De son vivant, Bob n'était pas trop bête (ouf ! Sinon je vous laisse imaginer avec quel manque de pertinence il aurait solutionné les problèmes de l'humanité...) et Bob était curieux. Imaginez donc ! L'univers à découvrir et plus de temps qu'il n'en faut pour le faire ! Si ça ne ressemble pas à une entrée gratuite dans la réserve du Père Noël avec budget illimité (ou, au choix selon vos penchants : accès sans restriction à toutes les plates-formes de contenus multimédias / à une bibliothèque universelle / à un buffet international tout compris...), c'est vraiment que vous êtes chafouin...
Mais (car il y a toujours un mais) Bob doit en échange remplir une mission auprès des habitants de la Terre : les protéger et garantir leur préservation, parfois contre eux-mêmes.
Un petit détail...
Bob constate très vite que malgré tous ses compétences, il est limité en nombre. Alors ni une, ni deux, contrôle C, contrôle V : et nous voici avec deux Bobs !
La suite, vous la devinez : toujours plus de Bobs aux caractéristiques et aux goûts différents. Car la perfection n'est pas de ce monde et le clonage, même d'une IA, génère des modifications par rapport au Bob-zéro et l'expression de gènes informatiques latents.
Sur cette trame, Dennis E. Taylor lâche les chevaux et s'en donne à coeur joie. Tout étant possible, l'auteur choisit de suivre plusieurs Bobs, leurs expérimentations et leurs découvertes originales, le principe sous-tendu étant un manque absolu de sérieux et des références omniprésentes au monde geek. Car oui, j'ai omis de vous le préciser, Bob est un geek, grand fan de Star Trek, entre autres.
Blagues potaches, références constantes (oui, peut-être trop), « Nous sommes légion » n'a qu'un seul but : explorer de nouveaux mondes étranges, chercher de nouvelles formes de vie et de nouvelles civilisations, aller là où aucun Homme n'est encore allé. (Oups, pardon...)
Comme le ton de cette critique le laisse supposer, ce premier tome d'une trilogie est un délire, un clin d'oeil, un roman drolatique.
Ceux qui savent le liront le sourire aux lèvres, la larme à l'oeil (de rire) et avec la musique de certains téléfilms en boucle toute la journée dans la tête. Avec également le bonheur indicible de se retrouver en famille, dans cette secte bizarre de fans dingos (ceux qui ont construit le Faucon Millenium en lego et qui ont appelé leur chat Schrödinger).
Pour les autres... je suis désolée...
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