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Critique de Meps
Quand j'essaie de me rappeler comment j'ai connu Batman, j'ai du mal à faire un lien avec le comics Je me souviens surtout des films de Tim Burton (le premier date de 1989 j'avais 10 ans) et de la série animée qui a commencé en 1992. Là où mon lien avec Marvel est donc directement via la source d'origine, celui avec Batman est plus indirect. L'idée d'un comics adapté de la série ne pouvait donc que m'intéresser.
Et on retrouve en effet parfaitement l'ambiance de la série dans cette adaptation. La charte graphique est totalement la même, le style mixé entre le baroque et l'obscurité est totalement en référence aux films de Burton. Ce premier tome choisit de s'appuyer sur du solide avec des aventures mettant en scène les ennemis "historiques": Pingouin, Catwoman, Joker, Epouvantail, Lézard, Gueule d'argile... Robin est présent et central sur une histoire. Même l'histoire originale, ionspirée d'Hitchcock est plutôt réussie... quand on saisit la référence (présence du maître dans une des cases, comme dans chacun de ses films) parce que sinon l'intrigue est assez éloigné de l'univers Batman.
Comment ne-suis-je pas plus enthousiaste avec tant de qualités alors ? C'est une question de rythme qui m'a perturbé. Comme certains, j'ai à la fois apprécié les fiches personnages du volume... et peut-être regretté qu'elles soient insérées entre les histoires, notamment celles du début qui ont vocation à s'enchaîner. Elles sont plutôt exhaustives avec mention des premières apparitions en BD et dans l'animé... mais du coup cassent bien le rythme.
Et en matière de cassage de rythme, parlons du découpage des histoires... Pourquoi 3 Actes par histoire ? Inspirations théâtrales ? Mais les pièces de théâtre classiques nécessitaient un découpage étant donné qu'elles duraient parfois 5 heures. Mais les épisodes de la série représentaient eux 22 minutes ! Ou alors c'est pour se calquer aux coupures pub à l'américaine ? Mais alors pourquoi s'infliger cette limitation que tout le monde regrette à la télé... alors qu'ici elle n'est pas nécessaire ? Je trouve que les histoires y perdent vraiment en fluidité, que les auteurs ont tendance à vouloir développer un axe par Acte qui est finalement assez court et que cela rend de ce fait beaucoup trop simpliste les idées.
Je n'avais personnellement pas vu auparavant de tel découpage en comics et je n'y trouve aucun avantage. Si quelqu'un a une autre explication logique que mes suppositions, je suis preneur en commentaire !
Une très bonne idée donc, assez gâchée de mon point de vue par une autre idée... beaucoup plus discutable !
Et on retrouve en effet parfaitement l'ambiance de la série dans cette adaptation. La charte graphique est totalement la même, le style mixé entre le baroque et l'obscurité est totalement en référence aux films de Burton. Ce premier tome choisit de s'appuyer sur du solide avec des aventures mettant en scène les ennemis "historiques": Pingouin, Catwoman, Joker, Epouvantail, Lézard, Gueule d'argile... Robin est présent et central sur une histoire. Même l'histoire originale, ionspirée d'Hitchcock est plutôt réussie... quand on saisit la référence (présence du maître dans une des cases, comme dans chacun de ses films) parce que sinon l'intrigue est assez éloigné de l'univers Batman.
Comment ne-suis-je pas plus enthousiaste avec tant de qualités alors ? C'est une question de rythme qui m'a perturbé. Comme certains, j'ai à la fois apprécié les fiches personnages du volume... et peut-être regretté qu'elles soient insérées entre les histoires, notamment celles du début qui ont vocation à s'enchaîner. Elles sont plutôt exhaustives avec mention des premières apparitions en BD et dans l'animé... mais du coup cassent bien le rythme.
Et en matière de cassage de rythme, parlons du découpage des histoires... Pourquoi 3 Actes par histoire ? Inspirations théâtrales ? Mais les pièces de théâtre classiques nécessitaient un découpage étant donné qu'elles duraient parfois 5 heures. Mais les épisodes de la série représentaient eux 22 minutes ! Ou alors c'est pour se calquer aux coupures pub à l'américaine ? Mais alors pourquoi s'infliger cette limitation que tout le monde regrette à la télé... alors qu'ici elle n'est pas nécessaire ? Je trouve que les histoires y perdent vraiment en fluidité, que les auteurs ont tendance à vouloir développer un axe par Acte qui est finalement assez court et que cela rend de ce fait beaucoup trop simpliste les idées.
Je n'avais personnellement pas vu auparavant de tel découpage en comics et je n'y trouve aucun avantage. Si quelqu'un a une autre explication logique que mes suppositions, je suis preneur en commentaire !
Une très bonne idée donc, assez gâchée de mon point de vue par une autre idée... beaucoup plus discutable !
