AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Alfaric


"Space Adventure Cobra", mon manga à moi. "Space Adventure Cobra", mon inépuisable antidépresseur personnel… Si vous n’avez jamais connu les années 1960 et 1970, le mangaka Buichi Terasawa, plus qu’une piqûre de rappel, vous offre une véritable cure de jouvence ! Petite musique pour se mettre dans l’ambiance : http://www.youtube.com/watch?v=niEYaeYa72U




Ce tome 1 débute sur Terre à New York, où s'ennuie à mourir le cadre commercial Johnson s’ennuie à mourir… Son robot de ménage Ben lui suggère de faire un tour chez les marchands de souvenirs de Trip Movies Corporation (appelons-les « Recall » ^^). Sur place, une fois ses fantasmes paramétrés, Johnson rêve qu’il est Cobra, le célèbre Pirate de l’Espâce ! Et sur le chemin du retour, il a une altercation avec l’homme de main de la guilde mafieuse dont il a rêvé… Et se retrouve avec un psychogun dans le bras gauche, l’armoroïde Lady à ses côtés et la moitié de la galaxie à ses trousses côté policiers comme côté criminels… mdr
Un épisode pilote assez pour ne pas dire très sympathique, mais l’adaptation animée a su se montrer plus efficace, bien que moult scènes aient été reprises telles quelles, vignettes et phylactères compris, et par des cadors de l’animation qui plus est !

Après l’épisode pilote, on entre carrément dans le vif du sujet avec les premiers chapitres de la quasi culte saga de "L’Arme absolue" !
Sur la planète Dugsert, Cobra fait la rencontre de la très « Barbarella » style chasseuse de prime Jane Royal (Jane Fonda, on t’a reconnu ! ^^) dans une scène qui le trait d’union parfait entre le western à la Sergio Leone et la SF à la George Lucas. Après une confrontation avec Crystal Bowie (invincible et impitoyable cyborg de verre dont le visage emprunte les traits de David Bowie, destiné à revenir affronter Cobra encore et toujours…), cette dernière l’engage pour la protéger elle et ses deux sœurs de la Guilde des pirates de l’espace qui les pourchasse en raison de leur triple tatouage qui mènerait au trésor du Capitaine Nelson et à l’Arme absolue… Et c’est parti pour l’aventure, la vraie, l’unique !
Au sein d’une prison volante très Death Star style dirigée par le colonel Schultz (^^), Cobra se la joue "La Grande Evasion" en empruntant à fois Steve McQueen et Sean Connery (avec une super scène tirée du film jamesbondesque "Les Diamants sont éternels" !). Tout cela est très cool n’est-ce pas ! ^^
Mais une fois évadé avec Catherine, la 2e sœur Royal, Cobra doit tragiquement affronter Dark Jane… C’est à ce moment qu’intervient un des super-vilains les plus vicieux de la série : Tarbeige, dont le look ressemble drôlement à celui de Dark Vador alors que Star Wars n'est pas encore sorti en salle ! (on me souffle dans l'oreille que la mangaka a lu la BD "Valérian et Laureline" qui a été pillée en bonnes et dues formes par George Lucas ^^)

Cobra fait équipe avec Doug, un mix de Daffy Duck / Howard the Duck, pour traquer l’ignoble super-vilain et on assiste au jeu du chat et la souris, Cobra étant à la fois le chasseur et le chassé. Ce dernier s’amuserait de la situation si le temps n’était pas compté pour la pauvre Jane… Il parvient finalement à triompher de son adversaire, mais hélas trop tard pour la chasseuse de prime… Là, Cobra pètent les plombs, et ressent un besoin urgent d’arracher la tête de Crystal Bowie. Bref, ça chie des bulles pour les sbires de la Guilde qui passent un sale moment ! (évidemment, le fait qu’ils ressemblent fortement aux cowboys à chemises noires du western italien "Tire encore si tu peux !" réalisé par Giulio Questi en 1967 n’est absolument pas fortuit du tout… ^^)
D’embuscades en gunfights Cobra se fraye un chemin à la pointe de son psychogun, et le duel à distance entre le héros et sa Némésis devient un mano à mano entre Cobra l’immortel et Crystal Bowie l’invincible… Et que se passe-t-il quand l’arme la plus puissante de l’univers affronte l’armure la plus solide de l’univers ? Il ne vous reste plus qu’à découvrir la réponse en vous lançant dans les aventures spatiales de Cobra… ^^


PS : damned, j’ai faillé oubli l’essentiel… il s’agit ici d’une réédition en 12 volumes format « perfect edition » avec sens de lecture originel, nouvelle traduction, pages colorisées, pages non censurées et interview de l’auteur ! tour cela est très agréable à (re)lire…
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
Commenter  J’apprécie          254



Ont apprécié cette critique (20)voir plus




{* *}