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Critique de Alfaric


Je n'ai jamais rien attendu de ces gaiden / spin-off de "Saint Seiya Lost Canvas", mais je dois avouer que je suis régulièrement agréablement surpris du résultat. Visiblement les auteurs sont plus à l'aise avec la formule des tomes indépendants qui les soustrait aux enfers de la deadline car les scenarii de Masami Kurumada explorent plein de nouvelles voies et les dessins de Shiori Teshirogi ne font que gagner en clarté et en lisibilité.


Après un tome intégralement consacré à une relecture de la religion bouddhiste, nous revenons au Sanctuaire et à la mythologie grecque.
Dans le tome VI, nous suivions Dohko revenant aux Cinq Pics après la Guerre Sainte pour surveiller le sceau d'Athéna sur les 108 étoiles maléfiques, dans ce tome IX nous suivons deux survivants de cette même Guerre Sainte :
- le nouveau Grand Pope Shion, qui restaure les armures de ses défunts compagnons
- le nouveau chevalier d'or du Taureau Ténéo, qui restaure les bâtiments vaillamment défendus par ses défunts compagnons
Tout est donc raccord avec les dernières cases de la saga "Saint Seiya Lost Canvas" !

Dernier chevalier d'or en fonction, Ténéo reçoit la mission de partir en Italie, pour empêcher le réveil d'une créature mythologique autrefois vaincue par son maître Rasgado. En chemin, il croise son ancienne compagnonne d'arme Serinsa, ayant abandonné la chevalerie et ses guerres sans fin, qui lui raconte l'histoire des deux grandes étoiles, où comment Rasgado a obtenu son surnom d'Aldébaran…
L'essentiel du tome est donc consacré à un flashback nous montrant la quête du précédent Aldébaran…


Retour au présent.
C'est un Ténéo seul et sans espoir de renfort qui fait face au géant Encelade qui a su reconstituer son corps à partir de toutes ses victimes humaines et inhumaines. Mais c'est sans compter sur la force de l'espoir et de l'amitié, Cor Tauri et Rasgado, les deux précédents Aldébaran, ayant juré de protéger les graines de l'avenir jusqu'à la mort et au-delà de la mort… Les vrais héros ne meurent jamais, les vrais héros sont immortels… Justice forever !


Jamais l'héritage de Go Nagai sur l'oeuvre de Masami Kurumada n'aura été aussi sensible :
- les géants maléfiques, démons hybrides semblables à des gorgones mâles, sont tout droit sortis de "Devilman"
- Cor Tauri / Talos, le robot avec une âme qui accepte de devenir une implacable machine de guerre pour accomplir les dernières volontés de son créateur, c'est évidemment un hommage à Lorelei / Danube α1 de "Mazinger Z"

Pourquoi 5 étoiles pour un shonen classique ? Parce que ce passage de témoin entre 3 générations d'Aldébaran (Cor Tauri, Rasgado, Ténéo) et cette histoire de chevaliers et de robots luttant côte à côte pour l'avenir du genre humain m'a particulièrement touché. Elle a su enflammer le cosmos du gosse qui est encore en moi… A partir de là, difficile d'échapper au gros coup de coeur ! ^^
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