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Critique de BazaR


Marvel Masterworks The X-Men vol.6 est le dernier de la première mouture de cette équipe de mutants engagée du côté du bien et de la collaboration pacifique avec le reste de l'espèce humaine. Tout cela a été publié en 1969 et 1970.

Ce volume est bien meilleur que les précédents, et ce surtout grâce à l'arrivée de Neal Adams au dessin. Si l'on a encore droit à du médiocre Don Heck au début, Neal vient tout d'un coup hausser le niveau vers des sommets artistiques. J'avais oublié combien cet artiste était talentueux. Son association avec l'encreur Tom Palmer est proprement magique. D'un coup les personnages prennent corps, les émotions des visages sont palpables, les cases des pages sont déconstruites et le psychédélisme s'installe.
Roy Thomas accompagne bien le mouvement en donnant plus d'épaisseur à ses personnages, en offrant une vraie figure humaine à Magneto sous le masque, en inventant un frère mutant à Cyclope, qui deviendra le puissant Havoc et tombera amoureux de la belle Lorna aux cheveux verts.

Malheureusement Neal Adams quitte le bateau. Il est remplacé pour un épisode par un Sal Buscema qui fait ce qu'il peut sans que ce soit suffisant. Après l'épisode 66, les patrons économiques de Marvel ne voyant pas les ventes du titre progresser, les X-Men disparaissent des kiosques…

… avant de revenir, transformés, en 1974, sous une forme qui en fera rapidement le titre le plus vendu de la maison aux idées.
Mais ceci est une autre histoire que j'aborderai une autre fois.
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