AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de SapereAude


En faisant une recherche sur une très belle édition de livre sur le Hygge, je suis tombée sur cette nouvelle parution des Editions First. le bon souvenir que j'avais du Livre du Hygge a fait que j'ai tout de suite eu envie de l'acheter et son aspect minimaliste a fini par me convaincre.

J'ai donc acheté ce livre avec beaucoup d'espoir et en un sens, je n'ai pas été déçue. le livre aborde une certaine philosophie de vie issue de Suède qui pourrait se traduire par "ni trop, ni trop peu" et appliquée dans tout les sens de la vie : aussi bien au travail qu'en famille, en déco et consommation.
C'est cet aspect consommation qui m'a convaincue d'acheter le livre puisque vous l'aurez remarqué, avec Gaby nous nous intéressons beaucoup au mode de vie minimaliste et Zéro déchet. C'est un mode de vie qui évite au maximum la surconsommation, on consomme ce dont on a besoin sans gâcher le surplus, car justement, on éviter le surplus en n'achetant que ce qu'il faut.

J'avais envie de découvrir comment les Suédois appliquaient cela à leur mode de vie et comment il en faisait une philosophie du bonheur. C'était vraiment intéressant de découvrir comment ce « ni trop, ni trop peu » s'appliquait aussi bien dans la relation avec les autres que dans le commerce. Les suédois semblent s'être approprié au niveau national une pratique de vie écologique et écoresponsable à partir de ce principe qui pousse à ne pas surconsommer mais à ne pas non plus vivre uniquement avec le minimum vital. Les Suédois savent se faire plaisir mais avec une commune mesure assez étonnante.

J'ai trouvé ça intéressant de voir que dans leur rapport avec les autres, il fallait rester « dans la norme » et ne pas imposer sa richesse ou son succès, chose mal vue semble-t-il, alors qu'ici on est souvent habitué à se mettre toujours en compétition avec les autres et afficher ses succès. Mais ça m'amène à un point qui m'a un peu dérangée : d'après le livre, l'esprit lagom qui s'applique dans les rapports avec les autres, implique de devoir rester dans la norme, d'être « moyen », on ne cherche pas a exceller et à dépasser les autres mais à faire comme tout le monde, à rentrer dans un moule qui implique d'être bon mais « ni trop, ni trop peu ». Et je trouve ça assez hallucinant : par exemple, on apportera moins d'attention à l'élève qui réussit très bien qu'à l'élève en difficulté; si le principe est bien, car on est d'accord, il faut aider les élèves en difficulté, j'ai du mal avec l'idée de ne pas pousser quelqu'un qui a des facilités et l'envie de s'améliorer dans un domaine.
Je ne peux m'empêcher d'imaginer le jeune Mozart dans ce contexte : lui aurait-t-on demandé de ne pas faire étalage de son talent pour rentrer dans la norme ?
De même, on n'affichera pas d'excentricité vestimentaire... mais pourquoi ? Cet aspect de la philosophie de vie Suédoise m'a donné l'arrière goût d'un univers distopique où l'unité dans tous les aspects est la norme... Je pense que c'est probablement du à la façon dont l'auteure a tourné les choses et sa façon de revenir à cette norme qui m'a donné cette impression mais j'ai vraiment trouvé cet aspect « malaisant »...

J'aimerais quand même me pencher un peu plus sur le mode de vie Suédois, cette façon de lier leur gouvernement aux intérêt écologiques et sociaux est vraiment très intéressante et nos pays devraient prendre exemple sur la Suède. Ca donne vraiment envie de partir découvrir ce pays ;)
Lien : http://leboudoirbibliotheque..
Commenter  J’apprécie          00







{* *}