Dans le train qui l'amène à Moscou rencontrer son vieil oncle, Hàng, tisseuse dans une usine russe, se remémore son enfance sans père dans un petit village du Nord Vietnam. Les difficultés vécues par sa mère pour subvenir à leurs besoins, les relations tendues avec les villageois lors de l'instauration du communisme et la lente conscience d'une vie de labeur harassant, tout juste suffisant pour survivre au jour le jour. On pressent l'autobiographie dans ce roman, ne serait-ce que pour la cruelle réalité du quotidien de ce peuple malmené par la colonisation et les révolutions.
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