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Critique de Marielr
Je suis absolument estomaquée face à certaines critiques Babelio. Mais enfin, avons-nous lu le même livre ?!
Si vous êtes tant perturbés par cette lecture, il me semble alors que, d'une part, vous n'avez pas bien lu, et d'autre part, que vous êtes probablement bien victimes de la pensée blanche dépeinte dans ce livre.
Le discours de Lilian Thuram au sein de son livre La pensée blanche est précis et nuancé (oui, il a été victime de racisme, non, cela ne teinte pas ses propos, à mon humble avis...). Il n'est jamais question d'accuser les blancs, il évoque même clairement que la pensée blanche n'est pas la pensée des blancs.
Cet ouvrage dépeint des réalités nettes : la France présente un racisme systémique. Les non-blancs n'ont pas les mêmes chances face à l'éducation, la santé, la police, le monde du travail, le logement. Les non-blancs, de manière plus ou moins consciente, ne sont pas perçus et traités comme les blancs. Et même si ce n'est pas ma faute à moi, personnellement, femme blanche, ni même à vous, lecteur blanc, il faut bien prendre conscience de ses réalités. En retraçant l'histoire coloniale et en soulignant son impact aujourd'hui, en nous confrontant à nos représentations, nos comportements, en mettant en évidence le racisme là où nous n'avons pas l'habitude de le percevoir, Lilian Thuram a, à mon sens, écrit un ouvrage important et de qualité. de la même manière qu'un homme peut s'interroger sur sa place au sein de la société patriarcale, nous pouvons (plutôt devons !) nous interroger sur notre place en tant que blanc au sein de la société raciste.
Trouver le style potentiellement pompeux est une chose, comparer ce livre à Mein Kampf est tout simplement grotesque. Je suis effrayée de voir le chemin qu'il nous reste à parcourir, et recommande ce livre à quiconque est prêt à se remettre en question sans se sentir personnellement attaqué !
Si vous êtes tant perturbés par cette lecture, il me semble alors que, d'une part, vous n'avez pas bien lu, et d'autre part, que vous êtes probablement bien victimes de la pensée blanche dépeinte dans ce livre.
Le discours de Lilian Thuram au sein de son livre La pensée blanche est précis et nuancé (oui, il a été victime de racisme, non, cela ne teinte pas ses propos, à mon humble avis...). Il n'est jamais question d'accuser les blancs, il évoque même clairement que la pensée blanche n'est pas la pensée des blancs.
Cet ouvrage dépeint des réalités nettes : la France présente un racisme systémique. Les non-blancs n'ont pas les mêmes chances face à l'éducation, la santé, la police, le monde du travail, le logement. Les non-blancs, de manière plus ou moins consciente, ne sont pas perçus et traités comme les blancs. Et même si ce n'est pas ma faute à moi, personnellement, femme blanche, ni même à vous, lecteur blanc, il faut bien prendre conscience de ses réalités. En retraçant l'histoire coloniale et en soulignant son impact aujourd'hui, en nous confrontant à nos représentations, nos comportements, en mettant en évidence le racisme là où nous n'avons pas l'habitude de le percevoir, Lilian Thuram a, à mon sens, écrit un ouvrage important et de qualité. de la même manière qu'un homme peut s'interroger sur sa place au sein de la société patriarcale, nous pouvons (plutôt devons !) nous interroger sur notre place en tant que blanc au sein de la société raciste.
Trouver le style potentiellement pompeux est une chose, comparer ce livre à Mein Kampf est tout simplement grotesque. Je suis effrayée de voir le chemin qu'il nous reste à parcourir, et recommande ce livre à quiconque est prêt à se remettre en question sans se sentir personnellement attaqué !
