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Critique de pencrannais


Troisième album des aventures du journaliste détective, Défi à Ric Hochet est l'un des meilleurs de la série.
Nous sommes en 1965, Ric Hochet s'installe comme un personnage récurrent phare de journal Tintin et le scénariste A.-P. Duchâteau complexifie son intrigue par rapport aux deux premiers épisodes.
Bien sûr, il faut se remettre dans le contexte de l'époque. Les BD sont faite pour être lu de 7 à 77, ans, peut-être, mais surtout par les jeunes. Et la censure, notamment française, veille.
On lit (ou relit) donc les premiers Ric Hochet comme on regarde une vieille série ou un vieux film avec bienveillance, nostalgie et avec des yeux d'enfants.
Dans cet album, Ric doit protéger son ami Rémy Valloire d'une série de tentative de meurtres. le riche industriel a reçu des menaces qui ont été mises a exécution. Toutefois, il en réchappe à chaque foi. Troublant !
L'associé de Valloire, estimant Ric incapable de démasquer le coupable, engage le fameux détective privé américain, Bex Turner qui met au défi notre héros de trouver le coupable avant lui (d'où le titre!).
Tout ce petit monde embarque sur un yacht en Méditerranée et dans une ambiance de suspense très réussi, le drame se noue. Un personnage est assassiné et son corps jeté à la mer. Valloire est le coupable idéal. Tout l'accuse. Sauf que Ric Hochet n'y croit pas et, alors que le procès approche, il se démène pour prouver l'innocence de son ami.
L'intrigue de cet album est plutôt riche et découvrir le coupable avant la fin est une vraie gageure. A la première lecture, enfant ou adolescent, on se laisse guider dans les méandres compliqués de cette enquête aux ramifications nombreuses. Aux lecture suivantes, on se rend compte que, si on connaît le coupable, on est quand même pris dans par son atmosphère de mystère. Et, pour les amateurs et les nostalgiques, cette plongée dans la France des années 1960 est un vrai régal.
Les dessins de Tibet et de ses aides sont cette fois-ci à la hauteur de l'histoire. Les personnages sont rendus avec justesse et leurs émotions se voient. Les peurs, les rictus, les décors, les clairs obscurs (beaucoup de scènes se passent la nuit ou entre chien et loup) les voitures, mettent en valeur l'époque et le suspense.
Alors, effectivement, il y a toujours les défauts de ces BD d'il y a 60 ans qui privilégient l'action et les rebondissements à chaque planche. Mais je trouve un charme indéniable à cette relecture et je ne m'en lasse pas.
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