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Critique de Luniver


Alexandre Carvagnac a un rêve, celui d'offrir à ses enfants une planète propre. Il met alors au point un système de forage capable de creuser jusqu'aux anciennes chambres magmatiques de la croûte terrestre, à plusieurs kilomètres de profondeur. Là-bas, les polluants, les déchets radioactifs ne pourront plus nuire à l'humanité. D'abord accueilli par des ricanements, son projet intéresse un riche entrepreneur ; et rapidement, le monde se rend à l'évidence : ça marche !

Je connaissais Bernard Tirtiaux pour « Le passeur de lumière » et « Les sept couleurs du vent », qui alliaient une grande poésie à une plongée dans un domaine technique très pointu (l'art du vitrail, ou la conception des orgues). Je pensais retrouver la même chose ici, et passer un bon moment 10.000 lieues sous terre.

Or, il n'en est rien. le roman est plutôt une uchronie politique sombre et terriblement pessimiste, dans laquelle les pays européens ont été fusionnés en « États-Unis d'Europe », entité qui bascule de plus en plus dans la dictature : implants explosifs pouvant être déclenchés à distance dans la tête des criminels, nouvelles vagues de racisme étatique (contre un signe astrologique cette fois-ci… plutôt étrange), police d'état invasive, …

J'ai trouvé le propos du livre assez confus : on localise déjà assez mal l'action dans le temps (ça semble par moment futuriste, mais les personnages importants se rencontrent encore dans le train?), la vision de la société est très binaire (un camp du Bien, un du Mal), certains éléments (la persécution d'un signe astrologique) font presque passer le récit du côté de la fable par leur manque de crédibilité… Je ne vois pas du tout où l'auteur a essayé de m'amener.
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